Des Vins Histoire…..De la Vallée de Loire
Des vins histoire …. de la Vallée de la Loire,
Lundi 9 mars, à peine remis des émotions et dégustations de notre dernier périple que déjà il nous faut repartir, cette fois direction Mareau-Aux-Près près d’Orléans, nous arrivons vers 14 heures au domaine Montigny-Piel, pour y goûter le dernier né des Orléans, il est à la hauteur de nos attentes avec ses caractéristiques propres à lui. Il sera à découvrir à la Hallette dans les jours prochains. Quittons l’Orléanais en passant par Chambord où nous ne pouvons nous passer d’admirer son château.
Délice de François 1er
Après quelques clichés direction Cheverny, où là aussi devant ce grand édifice la photo nous démange, pour filer ensuite au domaine Daridan où nous sommes reçus en toute simplicité et avec une grande courtoisie, nous tombons à genoux devant la perfection des Cour-Cheverny et Cheverny, bien entendu nous sommes attentifs à la qualité du travail de ce domaine qui nous permet de ramener des millésimes incontournables.
Une Cuve Dans la Cuve
A l’intérieur, le haut de la cuve
le Château de Cheverny (derrière ses grilles) ayant inspiré Hergé
Mardi 10 mars, nous laissons Cheverny et ses gracieuses demeures, direction Cravant Les Coteaux près de Chinon, chez Pierre Sourdais. Une surprise de taille nous attend, Monsieur Sourdais n’est pas un homme ordinaire, il est à la fois vigneron, poète, fou peut-être, extraordinaire, hors du commun, délirant, à tomber par terre, mais certainement un personnage hors du commun avec des travers très « rabelaisiens ». il nous fait l’honneur de parcourir sa cave qu’il creuse depuis 30 ans, un travail pharaonique, cette cave c’est lui, c’est son âme, c’est tout le « bonhomme », c’est l’existentiel de l’être humain, chaque pierre (comme son prénom) porte un symbole de la vie avec une profonde remise en question mais aussi un grand message d’espoir aux générations à venir, un grand Monsieur qui ne peut faire que de grands vins.
Domaine Pierre Sourdais
Dans les entrailles de la roche
A la croisée des chemins avec Pierre Sourdais et une œnologue
Des sculptures dans la roche quelques-peu “Rabelaisiennes”
Nous quittons les entrailles de la roche, pour nous diriger vers l’abbaye de Fontevreau où plus exactement à Fontevreau vers le restaurant en face de cette magnifique abbaye, restaurant qui n’a pas son pareil pour le sandre au beurre blanc (une telle finesse, du jamais vu).
L’après midi nous appelle vers le domaine Lamé-Delisle-Boucard près de Bourgeuil, une maison sérieuse où nous pouvons encore trouver des millésimes plus vieux et oh ! Surprise, encore des 2005, tout cela en magnum.
Lamé-Delisle-Boucard, nous y trouvons encore de très vieux millésimes,
l’honneur de goûter un Bourgueil 1976.
A quelques kilomètres se trouve le domaine Cognard où nous sommes reçu par Estelle et Rodolphe, là aussi à force de dégustations, de persuasions, d’échanges, nous obtenons des Saint-Nicolas-De-Bourgeuil avec de grandes cuvées sur des notes très évoluées qu’il vous faudra découvrir à la cave, Nous rencontrons encore chez de petits propriétaires, des gens simples, sans détours, plein d’humour et emprunt du plaisir de « mieux faire ».
Nous filons maintenant sur Saumur pour y passer la nuit.
Mercredi 11 mars, de très bonne heure au domaine Lavigne, à l’est de Saumur pour les fameux Saumur-Champigny, la maison Lavigne est déjà une habituée de la Hallette puisque nous possédons encore des 2009 de chez Lavigne avec une excellente maturité.
Domaine Lavigne, la cuvée “les aïeules”, un “véritable” Saumur-Champigny
Après une dégustation sereine et matinale nous remontons vers le Château Pierre Bise, encore une surprise de taille qui nous attend, le propriétaire des lieux nous fait remonter 200 millions d’années en arrière, effectivement pour connaître les vins rien de tel que d’en connaître la géologie, Ce charmant monsieur veut me faire toucher l’importance du sol (terroir) sur les différentes parcelles et c’est pourquoi j’ai sélectionné telle ou telle typologie après dégustation. Une ballade en 4×4 s’impose dans ses vignes, avec un cour d’histoire et de géographie passionnant sur ce pays baigné par le Layon. Encore un amoureux de son travail avec cet attachement des gens humbles pour la terre de France qui les a vu grandir.
Château Pierre-Bise Encore quelques semaines avant que la vigne ne “pleure”
Le Layon Les Coteaux du “Savennières”
Les Vignes du Château Pierre-Bise, on retrouve des grès “bretons” comme chez nous,
200 millions d’années nous observent
Mais l’heure tourne, nous saluons La Loire une dernière fois, en nous promettant d’y revenir, pour sa douceur, pour sa paisibilité, pour ses habitants, pour ses paysages, pour ses grands et petits vins histoires…qui font la Vallée de La Loire.