Journée Mondiale des Sols, 5 décembre.

Journée Mondiale des Sols, 5 décembre.

Au premier abord, parler des sols, du terroir, fait ringard. Presque « vieux con ». Les accents du terroir, les coutumes du terroir, exprimer son potager, vanter sa terre, son relief , la nature de son terrain etc…

A t-on idée de parler encore de son pays, de terroirs, de racines, à l’ère de la rapidité, de l’immédiat, de la délocalisation, de l’immigration, de la mutation, de l’universalité, de la standardisation ?

Cela n’empêche pas cependant certains acteurs de multinationales, les surfeurs du web, les experts internationaux, les aventuriers des aéroports, les intellectuels-penseurs, de rechercher quand ils sont en vacances les produits du terroir. Il semble même que plus les femmes et les hommes se dispersent à travers le monde (vous êtes traité d’obscur voir pire si vous n’adhérez pas aux choses du soit disant nouveau-monde), plus ils ont besoin de se recentrer pour un temps du moins sur les valeurs de l’authentique. Le terroir devient alors l’exotisme des globes trotter de l’hypermarché.

Dans la viticulture, on appelle « terroir » tout ce qui se rapporte au sol de la vigne, au sous-sol et à l’environnement. De tel sorte que seuls le sol, le climat et le vigneron restent les références principales. Les vins Français ont la chance de provenir d’une situation géographique (le terroir) qui leur donne toute la complexité, l’histoire, la tradition et ainsi de refuser l’uniformité et la standardisation.

Le terroir c’est la rencontre d’un sol qui a du talent, toujours du caractère avec un vigneron qui a du talent, toujours du caractère.

 

Toucher son terroir, sentir sa terre.

Goûter le fruit du terroir.

Comprendre sa géographie.

Expliquer le terroir.

Le nez dans le terroir.

Goûter le terroir.

Sentir le terroir.