Descente vers le Sud par la Méridienne
Lundi 2 novembre.
Aujourd’hui pas de dégustation, pas de visite chez un vigneron, pas de baguenaude dans les vignobles, mais la descente de notre beau pays du nord au sud.
Dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne………… ce lundi nous empruntons l’autoroute « la méridienne » qui nous mènera à notre première étape ; au Viaduc de Millau.
Nous apercevons sur notre droite en arrivant sur Clermont-Ferrand, la chaîne des Puys ainsi que dans le lointain le Puy de Dôme.
Pour arriver dans la soirée sur le petit village de Millau, célèbre hier pour ses embouteillages et célèbre aujourd’hui pour son Viaduc.
Le village de Millau dans le fond de sa vallée.
Merveille de notre architecture et de notre technologie moderne, le viaduc est un pont à haubans qui enjambe le Tarn, haut de 207 mètres et d’une longueur de 2460 mètres il fait la jonction entre le « causse rouge » et le « causse du Larzac ».
Le Viaduc de Millau.
Il est gigantesque, immense, colossal, démesuré, infini et tout simplement grand.
Il est majestueux, impressionnant, imposant, fier et tout simplement beau.
Il donne l’impression d’avoir toujours été présent dans le paysage, il se fond parfaitement sur l’horizon, et il donne même de l’élégance aux rudes montagnes qui l’entourent.
A l’approche du Viaduc.
Ses « haubans » ne sont pas sans me rappeler les voiles des bateaux de mon Cotentin natale, de plus une tempête s’est levée sur Millau et le vent qui bouscule mon véhicule me rappelle aussi la puissance de l’air marin de mon pays.
L’approche sur le Viaduc.
La pluie, le vent, les haubans, j’ai comme une vague impression d’être en terrain de connaissance et je m’aperçois que les éléments une fois déchaînés ne sont pas moins impressionnants que dans mon nord-ouest.
Sur le Viaduc.
Tempête, pluie et vent sur le Viaduc.
Une nuit de sommeil nous attend avec une vue imprenable sur ce « géant » qui reste le symbole du lien et de la communication entre les hommes.
La force des éléments,
Face au “Colosse” de Millau.
Demain nous laisserons ces gorges pour descendre plus bas encore vers « les costières de N…. ».