En France le Gin représente moins de 2% de la consommation totale de spiritueux, loin derrière le whisky et le rhum, il est pourtant dans l’une des catégories les plus dynamiques car si l’eau de vie au genièvre s’est longtemps imposée comme une spécialité anglaise, l’offre s’internationalise.
Le Gin c’est quoi ? Le Gin doit être élaboré à partir d’un alcool neutre et le goût de baies de genévrier doit être prédominant. Celui proposé par la Hallette Aux Vins entre dans la classification des « London Dry Gin ». Il est le fruit de la redistillation d’un alcool neutre en présence de baies de genièvre et d’autres produits végétaux naturels. Après distillation, aucun élément aromatisant ou colorant n’est ajouté et il ne contient pas de sucre. Frais, élégant, fruité, un Gin qui n’a pas peur de défier les classiques et les conventions… Ginement Vôtre…
Monsieur Jean-Pascal Godineau.
J’ai eu l’honneur au cour de ma dernière pérégrination sur la Loire de rencontrer le « Pape » de l’appellation Bonnezeaux.
Au fil de ces quelques lignes je vous laisse découvrir cette appellation ainsi que le domaine et l’homme qui la travaille.
En 1887 la famille Godineau s’installe au domaine des Petits Quarts non loin du village de Bonnezeaux. Situé au cœur de l’Anjou, le domaine produit essentiellement des vins blancs moelleux et liquoreux.
L’appellation Bonnezeaux est le fleuron et le vin passionnel de la maison Godineau. Sur un cépage exclusif, le chenin, Jean Pascal Godineau donne à ses Bonnezeaux une expression précieuse, racée et de caractère. Les grappes sûrmuries sont récoltées à la main et pendant 2 mois de vendanges, 8 tris sont parfois nécessaires.
Les Bonnezeaux du domaine sont liquoreux avec une robe d’or tendre qui s’enrichit au fil des années et qui possède un extraordinaire potentiel aromatique (notes de coing, de miel, d’abricots, de fruits confits) dû aux terroirs (Malabe, Melleresses, beauregard). L’opulence, la rondeur, la souplesse, la plénitude et l’harmonie sont là pour ce vin de grande garde au fil des millésimes.
Un après-midi m’a été nécessaire pour déguster, goûter et comparer les différentes cuvées ainsi que les millésimes… j’ai enfin opté pour les 2002, cependant pour les inconditionnels, je me suis aussi laisser convaincre par un Bonnezeaux 2002 en terroir « Melleresses » qui se veut soutenu par une belle vivacité sur sa finale.
La part de rêve… Devant un feu de cheminée… Un verre de Bonnezeaux 2002… Deux carrés de chocolat noir…
Mais aussi… Autour d’une belle table… En accompagnement d’un joli Bleu d’Auvergne, d’un gratin de poires, d’une marquise au chocolat, d’aumônières aux pommes… En charmante compagnie.
Vous connaissez tous la collection des vins du domaine Uby,
Et bien… Un petit nouveau va s’y glisser.
Bientôt dans votre Hallette Aux Vins, la Collection Unique d’été. Un rosé frais, plein d’arômes d’agrumes, de fruits, votre rosé de l’été… Il arrive… Une approche à suivre.
Ils sont arrivés, les arrangés, les jeunes, les vieux, avec des arômes, des couleurs et une dénomination de pays ensoleillés…
En fontaine ou en bouteille, ils sont tous de haute définition : Martinique, Guadeloupe, Trinidad, Jamaïque, Panama, Nicaragua, Barbados. Des appellations, mais aussi des millésimes, allant jusque 1999, des séries limités pour certains de seulement 700 bouteilles…. Ils vous attendent.
A déguster sur la plage au soleil couchant, ou devant un bon feu de cheminée, toujours à partager en bonne compagnie… Les Rhums.
Une route sinueuse, longeant la Costière entre vignes et vergers, vous mène au Château Mourgues du Grès.
Ce domaine agricole appartenait au Couvent des Ursulines de Beaucaire avant la Révolution, d’où son éponyme ” Mourgues ” (religieuses en Provençal), le ” Grès ” signifiant ” galets “.
Dans la cour, le cadran solaire arbore la devise ” SINE SOLE NIHIL ” (rien sans soleil). Cet ensoleillement offre des maturités optimales pour un vin naturellement riche et équilibré.
Cependant un domaine n’est que pierre si il n’y avait les femmes et les hommes qui le façonnent. Au Château Mourgues du Grès il s’agit de Anne et François Collard. Ingénieur Agronome et eonologue, François Collard fait ses premières armes au Château Lafite-Rothschild dans le Médoc. il regagne l’exploitation familiale à Beaucaire (15 km de Nîmes) en 1990, conscient du potentiel de son terroir.
Un travail précis dans le vignoble associé à un goût de l’innovation se concrétisent par la première mise en bouteille sur le millésime 1993. Le style des vins de Mourgues du Grès est lancé. Puis la palette des vins s’étoffe rapidement avec un rosé de gastronomie, devançant une mode bien établie aujourd’hui. 1999 est le premier millésime en blanc. Son épouse Anne quitte l’Urbanisme en 1995 pour le seconder dans cette aventure ; la commercialisation des vins était à créer.
J’ai eu l’honneur de partager la table de Anne et François Collard, après une complète dégustations de leurs vins, une visite de leurs vignobles et du prieuré, ce fût pour moi un grand moment de générosité, de passion et de respect du beau et du bon.
Le terroir des Mourgues du Grès se situe sur l’appellation ” Costières de Nîmes “, il est essentiellement composé d’alluvions caillouteux du Quaternaire provenant des Alpes. Il correspond à la partie méridionale du glacier du Rhône d’où son rattachement au vignoble de la vallée du Rhône.
La richesse de l’encépagement participe à l’originalité des assemblages :
Cépages des Blancs :
Les notes agrumes et minérales du Grenache blanc. Les arômes floraux et la vivacité de la Roussanne. La puissance aromatique (pêche, abricot), la couleur et la matière du Viognier. Le parfum (ananas) et la fraîcheur du Vermentino, les notes bergamote et tilleul de la Marsanne.
Cépages des Rouges et Rosés :
Le fruité et la rondeur du Grenache. La couleur et la finesse de la Syrah. Les notes poivrées, la structure tannique et l’intensité olfactive du Mourvèdre. Le fruité et la fermeté en bouche du Carignan.
Les vins du Château Mourgues du Grès sont façonnés par les typicités méditerranéennes :
L’eau :
Le Rhône, situé à quelques kilomètres, a modelé les sols caillouteux du Quaternaire. Il en résulte un terroir exceptionnel de galets (le grès) reposant sur des marnes argilo-calcaires. Les vignes vont ainsi puiser en profondeur fraîcheur et humidité qui participent à l’équilibre des vins (même lors de millésimes plus secs et chauds). Lors d’orages importants tels qu’on en rencontre en région méditerranéenne, ces sols de grès très filtrants se ressuient rapidement.
Le soleil :
Radieux, il assure la maturité optimale du raisin. Le soleil symbolise la recherche d’une belle maturité tout en préservant l’harmonie du vin. Les vignes de ” Mourgues du Grès ” bénéficient de la double exposition Nord et Sud du plateau de Beaucaire.
Le vent :
Les brises marines jouent un rôle dans l’alimentation hydrique de la vigne par les feuilles. Elles sont précieuses, notamment au mois d’août, lorsque la sécheresse du sol se fait sentir. Le Mistral est le meilleur allié pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Son souffle sec et froid combat l’humidité souvent source de maladies. Associé à l’effeuillage raisonné de la vigne, il permet une meilleure aération du raisin. Brises marines et Mistral tempèrent donc le climat. Ils accentuent ainsi les amplitudes thermiques entre le jour et la nuit. C’est l’une des explications de la fraîcheur et de la pureté du fruit que l’on retrouve dans les vins.
La pierre :
Les galets protègent le sol de l’évaporation et apportent une touche de fraîcheur et de minéralité dans la dégustation. Cette minéralité est la trame des vins du domaine. Ainsi, la gamme des ” Galets ” évoque pleinement le terroir. Les teintes naturelles des galets rappellent la robe des vins en blanc, rosé et rouge. La localisation du vignoble, en coteau et plateau, confère des sols très variés :
Marnes argilo-calcaires prédominantes sur les coteaux Sud, Galets roulés omniprésents sur le plateau. Cette variété de sols apporte des expressions différentes dans les vins qui vont se compléter lors des assemblages.
Toutes ces diversités font du travail de la famille Collard, une œuvre d’alchimiste. Celles et Ceux qui connaissent mes vins du Château Mourgues du Grès en sont les garants…
Combien de vignerons passionnés je croise dans mes « détours de France » ? Des dizaines, peut-être des centaines. Toujours avec la même satisfaction et la même détermination…
Ils sont animés de quelque chose que je ne saurai qualifier tant leur travail est complexe, franc, remarquable, je les compare souvent aux alchimistes, ils sont les gardiens d’un savoir faire et d’un terroir pour nous offrir le meilleur…
Je vous présente Monsieur Fabien Cardetti du Domaine de Lescure dans le Frontonnais (Entre Toulouse et Montauban) où il produit l’AOP Fronton. La particularité de l’appellation Fronton c’est la typicité de son cépage, la Négrette.
La négrette est un cépage noir utilisé en mono-cépage ou en assemblage avec le plus souvent du cabernet franc ou de la syrah. Cela donne des vins souples, fruités, avec des notes de fruits rouges mûrs. Ce sont des vins complexes, originaux et surprenants.
Revenons à Fabien Cardetti. Son grand-père est arrivé dans le Frontonnais en 1923, il venait de Cuneo dans le Piémont Italien. Il favorise la polyculture avec en complément 3 ha de vignes.
En 1970 le Père de Fabien s’installe en orientant l’exploitation vers le viticole, il acquière 10 ha de vignes, le vignoble atteint alors 20 ha.
En 2008 Fabien prend la succession de son père il achète un vignoble voisin pour agrandir le domaine à 28 ha. Toujours en Polyculture car ce domaine se dote aussi d’une activité céréalière ainsi que la culture des noisettes sur 12,5 ha.
Autant dire que Fabien est un besogneux sur un type de sol appelé « les boulbènes », Ce sont des alluvions (galets, graviers, sable et limons) drainés par le Tarn et ses affluents.
Chez Fabien tout est question de dosage, d’intuition, de sensibilité. Aucune once de vanité chez lui pourtant il possède un palmarès le classant parmi les meilleurs vignerons du Frontonnais.
En effet, il vient de décrocher le label « haute valeur environnementale », il peut s’enorgueillir car cela concrétise 8 ans de pratique agricole reconnue. Sans oublier les « coups de cœur » du guide hachette, le classement du vigneron de l’année 2017 en sud-ouest, les divers prix emportés en concours nationaux et aussi son implication dans la vie collective du Midi-Pyrénées.
Peu de repos pour cet amoureux du Fronton, comme il le dit : « mes pensées sont chahutées, mes projets dynamisés, mes forces décuplées. »
Fabien fait partie de ces vignerons que je peux appeler sur son téléphone portable à 6 heures du matin, il me répond car il est déjà dans son chai. La pugnacité, l’humilité et la qualité de son travail font que j’offre à ses « Fronton » une place de choix dans ma cave.
Chers Clients et Amis,
Votre Hallette Aux Vins du 14 au 23 mars subira des soubresauts d’ouverture quotidienne.
En effet, partant de mon Cotentin natal, je descend sur le bordelais. Puis je suis nos cours d’eau : Dordogne, Lot, Garonne, Tarn pour filer sur les Pyrénées Orientales. Ensuite, assoiffé de curiosités je traverse l’Hérault, le Gard, le Vaucluse, la Drôme, en clair je remonte le Rhône. Alors, il me faudra rentrer sur Port-bail chargé de découvertes, de nouveautés, de « perles » de nos vignobles avec pas moins de 26 départements traversés.
Par souplesse commerciale, la cave sera ouverte le matin du vendredi 16 et toute la journée du samedi 17, ainsi que le matin du mardi 20 et du vendredi 23.
Par ailleurs, je reste joignable sur mon portable au 06 47 13 11 34 pour toute demande et renseignement.
Je penserai bien à vous durant la grande boucle de mon tour de France, dans la connaissance de vos goûts, de vos attentes, de vos envies.
Hugues NOEL
Au fil de mes voyages sur la Loire je vous ai souvent conté les histoires d’un vigneron d’exception et haut en couleurs : Philippe Gendron.
Quand je m’approche de la bonne ville de Tour, je ne peux m’empêcher d’aller déguster quelques « fillettes » (bouteille de 37,5cl) avec le compère en question.
Non content d’être un alchimiste du terroir, il est aussi un des plus anciens sociétaires de l’association de la « Boule de Fort » de Vouvray. Mais la « Boule de Fort » me direz vous, c’est quoi ?
La boule de fort est un jeu de boule traditionnel très localisé sur le val de Loire.
La boule utilisée est légèrement aplatie de chaque côté, avec un centre de gravité légèrement décalé (côté fort), par rapport à sa bande de roulement (cercle de métal).
Ce jeu se joue sur un parquet au bords relevés ce qui entraine que la boule ne suit jamais une trajectoire rectiligne. Il faut bien sur s’approcher au plus près d’un cochonnet appelé le « petit ».
Une maîtrise, une attention et une grande précision son nécessaire pour marqué le point.
Petite anecdote : Même si aujourd’hui les joueurs boivent moins (chopinent moins) il est de bon ton de « baiser » quelques fillettes de rouge ou de blanc, selon que les rencontres soient des challenges ou amicales.