Jour de Fête pour l’arrivée du Beaujolais Nouveau.
Trois commerçants de Port-Bail ont invité leurs clients, les amis, les passants à déguster le Beaujolais Nouveau.
Ludovic Dubost de la boucherie-charcuterie avait préparé ses terrines, Thierry Lebreton de la boulangerie-patisserie proposait son pain au beaujolais et Hugues Noël faisait goûter son beaujolais nouveau qu’il avait pris soin de sélectionner au cours de son périple entre Macon et Villefranche.
Un moment intense de convivialité, sous le soleil du Cotentin, un instant de printemps et de chaleur sur novembre en attendant les fêtes de fin d’année…
Le Beau-jolais nouveau et La Belle-jolie nouvelle…
Le Jeudi 16 Novembre, soyez tous au rendez-vous du Beaujolais Nouveau.
Avec Thierry de la Boulangerie-Pâtisserie Lebreton et son pain au beaujolais, Ludovic de la Boucherie-Charcuterie Dubost avec sa cochonnaille et Hugues de la Hallette Aux Vins avec son Beaujolais-Nouveau.
Trois commerçants de Port-Bail qui s’unissent et proposent de vous retrouver à la boucherie Dubost à partir de 11 heures. Pour partager leurs produits dans un esprit de fête automnale et de camaraderie autour du tonneau de Beaujolais-Nouveau.
Le Beaujolais
C’est un beau vignoble. Là-dessus tout le monde est d’accord. Douces collines et vallées serpentines forment un paysage très français…
…Il y a unanimité aussi sur la générosité et la jovialité des vignerons. On sait accueillir les étrangers. Par intérêt bien compris, certes. Mais aussi par une disposition naturelle à la convivialité, au plaisir de trinquer…
…Mais sitôt qu’est évoqué le beaujolais – sans le B majuscule de la région ou de l’aire d’appellation, donc le vin – on entre dans des polémiques fondées sur des idées fausses et de vrais reproches. Voyons tout cela.
Le beaujolais est-il un vin récent ? J’ai été plusieurs fois étonné d’entendre des personnes, peu au fait des choses du vin il est vrai, affirmer que le Beaujolais ne produit du vin que depuis quelques dizaines d’années, un siècle tout au plus. C ‘est probablement le nom de « beaujolais nouveau »… qui les a abusées. S’il est l’un des moins vieux vignobles français, le Beaujolais – qui tire son nom de sa capitale historique, Beaujeu – cultive quand même la vigne depuis belle lurette. Depuis au moins le Xème siècle, date d’une charte mâconnaise qui en atteste la présence…
…Le beaujolais est-il un « vin industriel » ? Un célèbre moustachu du plateau du Larzac, qui s’y connaît mieux en côtelettes de mouton qu’en côte-de-brouilly, a qualifié, un jour de disette démagogique, le beaujolais de « vin industriel »…
Une industrie se doit de gagner du temps, donc de l’argent, en ayant recours à des machines de plus en plus performantes. Or, le Beaujolais continue de vendanger à la main. Beaucoup de vignerons sont des artisans qui font eux mêmes leur vin…
…Pour comprendre le succès phénoménal du beaujolais nouveau, il faut être meilleur psychologue qu’œnologue. Novembre est le mois le plus triste de l’année. Temps froid, mouillé, venteux. L’été et les vacances ne sont plus que des photos. Le 1er et le 2, on a visité les cimetières. Le 11 célèbre la victoire de millions de morts. Il y a toujours des grèves. Noël paraît encore loin. On s’ennuie. On a le moral dans les chaussettes. Et voilà que, le troisième jeudi, déboule un vin gai, hardi, aux joues rouges, à la bouche de printemps, qu’on déguste moins qu’on ne le lampe… …Dans la mélancolie de l’automne, une envie de fête populaire s’exprime à travers le beaujolais nouveau. Sa chance est d’arriver au bon moment… …La vérité est qu’il est difficile de l’apprécier si l’on a perdu le goût de la fête et le chemin du comptoir et des nappes en papier…
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Il n’était pas possible qu’Adam et Eve fussent tentés par un raisin puisque la vigne n’avait pas encore été donnée ou inventée. Donc, ce fût une pomme. Qui devint le fruit défendu, le symbole de l’interdit, de la transgression,la représentation croquante du désir peccamineux.
Une grappe de raisin, blanc ou noir, est autrement plus sensuelle qu’une pomme. La chair et le jus de chaque petite perle luisante, blonde ou mordorée, en se répandant dans la bouche après avoir éclaté sur la langue, évoquent plus que tout autre fruit les plaisirs de la luxure. Dessins et photos érotiques mettent en scène des amants qui pressent des raisins au-dessus de la gorge et du ventre de leurs maîtresses. On n’en a jamais vu qui pèlent une pomme.
Si celle-ci sont rondes comme des seins, les raisins par leur forme triangulaire évoquent le sexe…
Dans l’argot traditionnel, la grappe désigne les organes sexuels de l’homme alors que la pomme n’est que la tête ou la figure. Lui lécher la pomme est moins définitif que lui cueillir la grappe…
Aujourd’hui, la pomme représente si peu le fruit défendu qu’elle a été choisie pour emblème par la ville de New York et par la société d’informatique Macintosh…
Récemment, on pouvait voir dans les abribus la photographie publicitaire d’une femme exquise vêtue seulement d’un slip à dentelles blanches. Devant sa bouche, un raisin noir. Texte de l’accroche : « succomber à la tentation ». Nous, femmes et hommes, à la tentation de la lingerie, elle, à celle du raisin. Les deux promesses ne sont-elles pas pareillement… pulpeuses ?
Par ses adjectifs, le raisin semble être une dépendance du langage érotique : charnu, pulpeux, juteux, poisseux. En attendant le capiteux chevauchement des mots du corps et du vin…
Pauvre Adam ! Pauvre Eve ! Pauvres pommes !
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Faut-il ajouter de façon moins érotique et plus mystique qu’il y a presque deux millénaires, un certain pris le Graal, qui contenait selon les évangiles le « fruit et le travail des hommes ».
Pour représentation de son sang, il n’a pas partagé avec ses apôtres un verre de jus de pomme !!! Transcendance du raisin !!!
Qui, des bénédictins ou des cisterciens, furent les meilleurs vignerons ?..
Selon les experts, nous serions très déçus par les vins qui sortaient des chais des monastères, même ceux considérés à l’époque comme les meilleurs. Et c’est par charité chrétienne que je ne m’étendrai pas sur la nécessité pour les moines-viticulteurs installés dans des régions « défavorisées », comme la Normandie, d’aromatiser les vins avec des herbes, des fruits, du miel, ou de les adoucir avec du lait, ou de les vinifier avec du sang de brebis.
Nos goûts ne sont plus les leurs ; notre science et notre art œnologiques sont sans rapport avec leur artisanat élémentaire ; nous exigeons du vin qu’il soit beaucoup plus qu’une agréable boisson désaltérante ou enivrante. Et pourtant tous ces moines – et pas seulement les bénédictins et les cisterciens, mais aussi les chartreux et, les franciscains – ont développé la vigne en Europe et ont été, dans le mouvement, les propagateurs de la foi et du vin…
Professionnels de l’hospitalité, ils savaient que la générosité de leurs visiteurs serait d’autant plus marquée que le vin qu’ils leur proposeraient serait excellent. C’est la principale explication de la présence de vignobles sur des terres, comme l’Angleterre, le nord-ouest de la France, qui n’étaient pas faites pour ça…
Il arrivait que le moine abusât du produit de son travail. Abondante est l’iconographie qui représente des frères rondouillards, au visage rubicond, à cheval sur des tonneaux ou attablés gaiement, la débauche dans l’œil, devant des pichets et des verres qu’une jeanneton remplit en tenant de son autre main ses jupes relevées…
Les moines avinés et paillards forment procession dans les récits libertins, révolutionnaires et anarchistes, ainsi que dans les dessins et libelles anti-religieux. Question oenolo-métaphysique : pourquoi n’ont ils jamais le vin triste ?
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Tout est dit. A ceux qui croient encore que les goûts d’aujourd’hui et ceux d’hier sont les mêmes, j’invite ces utopistes à faire un tour dans le passé et à abandonner leur petit confort gustatif.
En effet, savoir faire du vin ce n’est pas faire pipi le matin au pied d’une vigne, faire macérer du « jus » de raisin en espérant que dame nature fasse le reste et obtenir quelque chose de buvable. Les vignerons que je côtoie eux le savent, ils sont tous des « alchimistes », qui allient les savoirs ancestraux, avec la technique et la technologie de notre monde moderne. C’est d’ailleurs valable pour de nombreuses formes de culture.
Quant aux abbayes Normandes qui produisaient du « vin » dans des temps très reculés ; il fallait trois mains pour le boire : Une main pour le goûter et deux autres pour s’accrocher à la table !!! Maintenant, en ces époques moyenâgeuses, si l’abbé cherchait un frère caviste qui de plus aurait été le confesseur de ces dames, je veux bien être celui-là !!!
Bien que quelques-uns aient eu la possibilité auparavant de boire grec, c’est le vin que les Gaulois ont le plus apprécié de leurs envahisseurs romains. Ils se sont très vite fait une réputation de gros buveurs. Les guerriers en lampaient de grandes quantités pour se donner force et courage, et il n’était pas rare qu’ils combattissent ivres…
En préférant des vins francs, honnêtes, aux mélanges, nos ancêtres les Gaulois ont fait avancer le goût et l’exigence du goût. Rétrospectivement, qui sont les barbares ?
Le vin des Allobroges, issus de vignes éparpillées de vienne au Dauphiné et à la Savoie, conquit Rome. Les techniques de viticulture et de vinification progressèrent sans cesse. On produisit de plus en plus sur des surfaces de plus en plus vastes et septentrionales. Le tonneau et la cuve en bois triomphèrent des amphores. La Gaule était devenue un grand pays de vin.
Qu’arriva-t-il dans l’antiquité tardive (IIIe et IVe siècles après J.-C.) ? Il arriva ce que nous connaissons bien : la surproduction ! La crise ! En particulier dans le Narbonnais (aujourd’hui le Languedoc). Mévente. Effondrement des cours. Arrachage des vignes. Reconversion en terres à céréales. Recours à l’aide de la tutelle : des viticulteurs bourguignons demandèrent des allégements d’impôts pour arracher de vieilles vignes et en planter de nouvelles !
La subvention est une plante grimpante d’origine celte qui s’est très bien acclimatée sur tout le territoire français et qui a prospéré dans toute l’Europe.
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Sur tout le territoire où je traîne mes caligae, je croise la présence des Gaulois. Et par extension des Romains. A part chez les Bretons, qui me pardonneront, mais ils se veulent aujourd’hui encore plus celtiques que les celtes de l’époque.
Certes, les Romains d’après les écrits coupaient leur vin avec de l’eau, cela semble logique au vue des orgies et ripailles auquel ils se livraient, il fallait tenir dans le temps. Le Gaulois, plus cultivé sans doute, s’aperçut que le bon vin se boit tel quel.
Le gaulois avait donc le palais fin, la culture du sacrifice humain, et du glaive alerte. En revanche il était sans aucun doute bougon et têtu, sinon César (le Jules) n’aurait jamais vaincu en profitant de la discorde et de l’indiscipline de ces derniers. Pauvre Vercingétorix qui se voyant perdu, levant son hanap, chanta en voyant ses Arvernes se faire massacrer à coup de pilum : « Buvons un coup, Taranis, la rirette, buvons un coup nous pisserons dru ». La suite, l’histoire (la vrai) se raconte dans tous les manuels scolaire, la mienne est beaucoup plus drôle, avouez le ! Quant aux Gaulois….. Ils sont dans la plaine.
Les sommeliers sont des échansons républicains. Moins responsables de l’étiquette que soucieux des étiquettes, les vraies, les indispensables, collées sur les bouteilles, plus, pour certaines, des collerettes et des contre-étiquettes remplies soit de renseignements sur le vin et sur le domaine, soit d’un bla-bla où le négociant, trop souvent, chante les louanges de sa piquette. Des papiers d’identité, en somme. Des cartes de visite réglementées. Où il est obligatoire de fournir des informations sur le vin, son appellation, son taux d’alcool, le nom et l’adresse du producteurs, etc. Sur une bouteille pleine, une étiquette est prometteuse comme un visa ; sur une bouteille vide, pathétique comme une inscription commémorative…
Un vin peut-il cacher sa médiocrité derrière une splendide étiquette ?
Oui, comme nous savons dissimuler la noirceur de notre âme derrière des vêtements chic. Ces impostures, il me semble, sont plus rares chez les bouteilles que chez les hommes…
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Pour exemple, le décor est froid puisqu’il est planté dans les allés criardes d’un hypermarché. Le climat est bruyant et sans âme. Une femme, plutôt jolie, pousse laborieusement un de ces chariots nommé « caddie » d’où dépasse des denrées cellophanées, insipides et totalement dénuées de bon sens.
Soudainement, de son air le plus enjoué elle tend le bras vers une bouteille d’une belle étiquette mordorée, marquée « Bourgogne ». Fière et certaine d’avoir dégoté la perle rare qui fera plaisir à son compagnon, pour un repas d’amoureux qui laisse augurer une suite des plus sensuelle (je reste révérencieux).
Tout est requis, de la nappe immaculée, au chandelier. La lumière se veut tamisée et la galante c’est engoncée dans une robe qui ferai pâlir Maryline. Vint le moment tant attendu ou l’amant Trempe ses lèvres dans le soit disant nectar découvert quelques heures plus tôt.
Et lui de s’esclaffer : « dis donc Jeannine tu l’as eu où ton pinard ? ». Un rustre me direz-vous, sans doute, car même si Jeannine est le prénom de sa promise, il aurait du l’appeler « chérie ». Quant au terme « pinard » qui désigne un mauvais vin, cela n’a rien de péjoratif en raison du contenu de son verre. Le vin en question, sélectionné sur un coup de tête ou plutôt d’étiquette, était sans aucun doute une piquette mémorable, car même en Bourgogne il est aussi de mauvais producteurs qui font par extension du mauvais vin.
Alors, me direz vous, comment s’assurer que le vin est bon ? Allez tout simplement chez votre Artisan-Caviste préféré et faite lui confiance. Achetez un vin et non pas une étiquette. Ne faites jamais confiance à l’étiquette car même si elle est belle, elle peut cacher le pire, je parle bien sur de l’étiquette, pas de Jeannine.
Et puis les vins sont comme les hommes ne jamais se fier à l’étiquette !!!
Note : Que les « Jeannine » de la terre entière me pardonnent, j’en connais des charmantes, des cultivés, des adorables.
La dégustation, c’est comme le football : tout le monde peut y jouer.
Les Français n’en ont pas le monopole, ni les professionnels du vin, ni les clubs d’amateurs réunis pour des grands-messes de dégustation verticale… ou horizontale… ou vertico-horizontale. Du « Goûtez-moi cette petite côte, vous m’en direz des nouvelles »… la dégustation se prête à des variantes infinies. Sauf qu’il s’agit chaque fois de goûter un vin pour le juger…
« Sur la langue, le vin parle », écrivait le Bourguignon Pierre Poupon. Il lui arrive même, parfois, d’être très bavard. Il énumère ses arômes comme un général de Napoléon ses batailles. De ses bouquets, il fait de la poésie ; de ses velours, taffetas et satins, des robes ; de son âge, une geste ou une philosophie… Même après avoir été bus, ils continuent de jacasser. Ou de souffler au dégustateur une trouvaille comme celle-ci : « j’en connais de meilleurs qui ne valent pas celui-là ! »…
Déguster, c’est deux fois jouir. Jouir d’avoir à sa disposition les moyens d’explorer un vin ; jouir des vertus de ce vin. Rarement solitaire chez les amateurs, la dégustation est un plaisir partagé. Toute la science, tous les travaux, tous les soins, toutes les fatiguent, préparent et annoncent l’heure de la dégustation, sommet épiphanique de la rencontre de l’homme et du vin.
Allez donc savoir pourquoi il y a tout de suite moins de plaisir lorsque la dégustation s’appelle examen organoleptique !
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Quand je déguste et non pas quand je trinque donc que j’endure, je suis toujours seul. Non pas au sens premier, il peut y avoir du monde dans la même pièce mais je suis seul. L’action de déguster se situe au fond de nous. Tellement de jardins secrets, de mémoires, d’expériences vont remonter à la surface à l’approche de l’ôte viticole à déguster.
Subjectif, me direz vous, sans aucun doute. Notre mémoire au fil des ans enregistre et enregistre encore, bien que, plus nous vieillissons, plus notre mémoire fait défaut. Mais, malgré tout, elle place dans des tiroirs les sensations, les parfums, les goûts et tant d’autres choses. Quand nous dégustons, ces tiroirs s’ouvrent et leur contenu nous ramène à « nous ». Je tourne en rond, c’est peut-être de la philosophie, en tous les cas c’est de l’humain.
Pourquoi aimons nous ou n’aimons nous pas ? Tout est dans nos tiroirs…. Les tiroirs de notre mémoire….. Qui s’ouvriront à la Dégustation.
Champagne.
Pour apprécier le mieux possible… …Il faut être à jeun ou avoir pour le moins le palais dégagé, tapissé de neuf. C’est pourquoi, délaissé au dessert, il s’est imposé à l’apéritif… …Vin magique, boisson bénéfique, porte-bonheur, le champagne accompagne les étapes importantes et les principaux événements de la vie… …Tu as réussi ton bac ? Champagne ! Tu as enfin ton permis de conduire ? Champagne ! Tu as vingt ans ? Champagne ! Vous allez baiser ? Champagne ! Vous baisez ? Champagne ! Vous avez baisé ? Champagne ! (enfin, pas toujours). Tu as décroché un CDI ? Champagne ! Tu as ta nouvelle voiture ? Champagne ! Vous êtes enceinte ? Champagne ! (enfin, pas toujours). L’enfant est né ? Champagne ! Fierté et bonheur…
Arrivant inopinément chez des amis ou des relations de travail, je préfère me voir offrir de l’eau, un jus de fruits, ou même un Coca-Cola, c’est dire ! Plutôt qu’un malheureux champagne qui pèle de froid depuis des lustres, debout dans la porte du réfrigérateur. De même, les donneurs de cocktails ou les organisateurs de buffets, qui cèdent à la mode du champagne obligatoire et qui n’ont pas les moyens… …Devraient limiter leur offre à des jus de fruits, à des boissons gazeuses et à des alcools plus modestes…
La marquise de Pompadour avait raison d’affirmer que le champagne « est le seul vin qui laisse une femme belle après boire » .
En effet, un excès raisonnable de bulles lui donne une légèreté, une aimable liberté, quelque chose de vif, parfois d’effronté dans le regard… … « De la beauté des femmes avant, pendant et après le champagne » me paraît être un sujet à débattre flûtes en main…
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Quand on me propose vulgairement : « tu veux des bulles », je préfère m’abstenir de répondre plutôt que d’être incorrect.
Je reste persuadé qu’il se cache derrière le mot « Champagne » un côté festif certes mais aussi pompeux, et qu’à défaut de boire du bon Champagne, nombreux sont ceux qui proposent une étiquette. Ils ne sont pas si abondants, les grands, les beaux, les bons, les fins, les délicats, les vrais.
Ah !!! Le Champagne à défaut d’être toujours le meilleur, de plaire ou de déplaire, il fait pétiller les langues car il a ce côté sacré, un rien énigmatique.
Toutes ces bulles enfermées par on ne sait trop quel procédé… J’entends tellement de choses à son sujet… j’y vois parfois dans sa bouteille… N’en déplaise aux Champenois que je respecte…
Beaucoup de…
Disons de…
Enfin, vous m’avez compris…
D’effervescence !!!