Vin à suivre ; le Quincy, retrouvez le sur la boutique.
Aucun produit dans votre panier
 
Cave à vins traditionnelle à Portbail dans la Manche en Normandie
02.33.94.31.52 - 06.47.13.11.34

Blog

Fête du Beaujolais Nouveau

Jour de Fête pour l’arrivée du  Beaujolais Nouveau.

Trois commerçants de Port-Bail ont invité leurs clients, les amis, les passants à déguster le Beaujolais Nouveau.

 

Ludovic Dubost de la boucherie-charcuterie avait préparé ses terrines, Thierry Lebreton de la boulangerie-patisserie proposait son pain au beaujolais et Hugues Noël faisait goûter son beaujolais nouveau qu’il avait pris soin de sélectionner au cours de son périple entre Macon et Villefranche.

 

 

 

Un moment intense de convivialité, sous le soleil du Cotentin, un instant de printemps et de chaleur sur novembre en attendant les fêtes de fin d’année…

 

 

 

 

 

 

Beaujolais Nouveau

Moins de 48 heures avant l’événement :

Le Beau-jolais nouveau et La Belle-jolie nouvelle…

Le Jeudi 16 Novembre, soyez tous au rendez-vous du Beaujolais Nouveau.

Avec Thierry de la Boulangerie-Pâtisserie Lebreton et son pain au beaujolais, Ludovic de la Boucherie-Charcuterie Dubost avec sa cochonnaille et Hugues de la Hallette Aux Vins avec son Beaujolais-Nouveau.

Trois commerçants de Port-Bail qui s’unissent et proposent de vous retrouver à la boucherie Dubost à partir de 11 heures. Pour partager leurs produits dans un esprit de fête automnale et de camaraderie autour du tonneau de Beaujolais-Nouveau.

Beau-jolais Nouveau et la Belle-jolie Nouvelle

Le Beau-jolais nouveau et La Belle-jolie nouvelle…

Le Jeudi 16 Novembre, soyez tous au rendez-vous du Beaujolais Nouveau.

Avec Thierry de la Boulangerie-Pâtisserie Lebreton et son pain au beaujolais, Ludovic de la Boucherie-Charcuterie Dubost avec sa cochonnaille et Hugues de la Hallette Aux Vins avec son Beaujolais-Nouveau.

Trois commerçants de Port-Bail qui s’unissent et proposent de vous retrouver à la boucherie Dubost à partir de 11 heures. Pour partager leurs produits dans un esprit de fête automnale et de camaraderie autour du tonneau de Beaujolais-Nouveau.

 

Le Beaujolais

 

C’est un beau vignoble. Là-dessus tout le monde est d’accord. Douces collines et vallées serpentines forment un paysage très français…

 

 

 

 

…Il y a unanimité aussi sur la générosité et la jovialité des vignerons. On sait accueillir les étrangers. Par intérêt bien compris, certes. Mais aussi par une disposition naturelle à la convivialité, au plaisir de trinquer…

 

 

 

…Mais sitôt qu’est évoqué le beaujolais – sans le B majuscule de la région ou de l’aire d’appellation, donc le vin – on entre dans des polémiques fondées sur des idées fausses et de vrais reproches. Voyons tout cela.

Le beaujolais est-il un vin récent ? J’ai été plusieurs fois étonné d’entendre des personnes, peu au fait des choses du vin il est vrai, affirmer que le Beaujolais ne produit du vin que depuis quelques dizaines d’années, un siècle tout au plus. C ‘est probablement le nom de « beaujolais nouveau »… qui les a abusées. S’il est l’un des moins vieux vignobles français, le Beaujolais – qui tire son nom de sa capitale historique, Beaujeu – cultive quand même la vigne depuis belle lurette. Depuis au moins le Xème siècle, date d’une charte mâconnaise qui en atteste la présence…

…Le beaujolais est-il un « vin industriel » ? Un célèbre moustachu du plateau du Larzac, qui s’y connaît mieux en côtelettes de mouton qu’en côte-de-brouilly, a qualifié, un jour de disette démagogique, le beaujolais de « vin industriel »…

Une industrie se doit de gagner du temps, donc de l’argent, en ayant recours à des machines de plus en plus performantes. Or, le Beaujolais continue de vendanger à la main. Beaucoup de vignerons sont des artisans qui font eux mêmes leur vin…

…Pour comprendre le succès phénoménal du beaujolais nouveau, il faut être meilleur psychologue qu’œnologue. Novembre est le mois le plus triste de l’année. Temps froid, mouillé, venteux. L’été et les vacances ne sont plus que des photos. Le 1er et le 2, on a visité les cimetières. Le 11 célèbre la victoire de millions de morts. Il y a toujours des grèves. Noël paraît encore loin. On s’ennuie. On a le moral dans les chaussettes. Et voilà que, le troisième jeudi, déboule un vin gai, hardi, aux joues rouges, à la bouche de printemps, qu’on déguste moins qu’on ne le lampe… …Dans la mélancolie de l’automne, une envie de fête populaire s’exprime à travers le beaujolais nouveau. Sa chance est d’arriver au bon moment… …La vérité est qu’il est difficile de l’apprécier si l’on a perdu le goût de la fête et le chemin du comptoir et des nappes en papier…

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

 

 

 

Périple en Beaujolais

A tous mes clients et amis.

Les horaires de votre Hallette Aux Vins seront un peu bouleversés pour la semaine du 5 au 12 novembre.
Ouverture le mardi 7, le mercredi 8 et le vendredi 10 le matin.
En effet, je repars faire un périple dans le Beaujolais et le Sud-Loire.

Je reste joignable sur mon portable au 06 47 13 11 34.
Merci de votre compréhension.
Votre Artisan-Caviste.

 

Raisin

Raisin.

 

Il n’était pas possible qu’Adam et Eve fussent tentés par un raisin puisque la vigne n’avait pas encore été donnée ou inventée. Donc, ce fût une pomme. Qui devint le fruit défendu, le symbole de l’interdit, de la transgression,la représentation croquante du désir peccamineux.

Une grappe de raisin, blanc ou noir, est autrement plus sensuelle qu’une pomme. La chair et le jus de chaque petite perle luisante, blonde ou mordorée, en se répandant dans la bouche après avoir éclaté sur la langue, évoquent plus que tout autre fruit les plaisirs de la luxure. Dessins et photos érotiques mettent en scène des amants qui pressent des raisins au-dessus de la gorge et du ventre de leurs maîtresses. On n’en a jamais vu qui pèlent une pomme.

 

Si celle-ci sont rondes comme des seins, les raisins par leur forme triangulaire évoquent le sexe…

Dans l’argot traditionnel, la grappe désigne les organes sexuels de l’homme alors que la pomme n’est que la tête ou la figure. Lui lécher la pomme est moins définitif que lui cueillir la grappe…

Aujourd’hui, la pomme représente si peu le fruit défendu qu’elle a été choisie pour emblème par la ville de New York et par la société d’informatique Macintosh…

Récemment, on pouvait voir dans les abribus la photographie publicitaire d’une femme exquise vêtue seulement d’un slip à dentelles blanches. Devant sa bouche, un raisin noir. Texte de l’accroche : « succomber à la tentation ». Nous, femmes et hommes, à la tentation de la lingerie, elle, à celle du raisin. Les deux promesses ne sont-elles pas pareillement… pulpeuses ?

Par ses adjectifs, le raisin semble être une dépendance du langage érotique : charnu, pulpeux, juteux, poisseux. En attendant le capiteux chevauchement des mots du corps et du vin…

Pauvre Adam ! Pauvre Eve ! Pauvres pommes !

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

Faut-il ajouter de façon moins érotique et plus mystique qu’il y a presque deux millénaires, un certain pris le Graal, qui contenait selon les évangiles le « fruit et le travail des hommes ».

Pour représentation de son sang, il n’a pas partagé avec ses apôtres un verre de jus de pomme !!! Transcendance du raisin !!!

 

 

Moines-viticulteurs

Moines -Viticulteurs

Qui, des bénédictins ou des cisterciens, furent les meilleurs vignerons ?..

Selon les experts, nous serions très déçus par les vins qui sortaient des chais des monastères, même ceux considérés à l’époque comme les meilleurs. Et c’est par charité chrétienne que je ne m’étendrai pas sur la nécessité pour les moines-viticulteurs installés dans des régions « défavorisées », comme la Normandie, d’aromatiser les vins avec des herbes, des fruits, du miel, ou de les adoucir avec du lait, ou de les vinifier avec du sang de brebis.

Nos goûts ne sont plus les leurs ; notre science et notre art œnologiques sont sans rapport avec leur artisanat élémentaire ; nous exigeons du vin qu’il soit beaucoup plus qu’une agréable boisson désaltérante ou enivrante. Et pourtant tous ces moines – et pas seulement les bénédictins et les cisterciens, mais aussi les chartreux et, les franciscains – ont développé la vigne en Europe et ont été, dans le mouvement, les propagateurs de la foi et du vin…

Professionnels de l’hospitalité, ils savaient que la générosité de leurs visiteurs serait d’autant plus marquée que le vin qu’ils leur proposeraient serait excellent. C’est la principale explication de la présence de vignobles sur des terres, comme l’Angleterre, le nord-ouest de la France, qui n’étaient pas faites pour ça…

 

Il arrivait que le moine abusât du produit de son travail. Abondante est l’iconographie qui représente des frères rondouillards, au visage rubicond, à cheval sur des tonneaux ou attablés gaiement, la débauche dans l’œil, devant des pichets et des verres qu’une jeanneton remplit en tenant de son autre main ses jupes relevées…

Les moines avinés et paillards forment procession dans les récits libertins, révolutionnaires et anarchistes, ainsi que dans les dessins et libelles anti-religieux. Question oenolo-métaphysique : pourquoi n’ont ils jamais le vin triste ?

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

 

Tout est dit. A ceux qui croient encore que les goûts d’aujourd’hui et ceux d’hier sont les mêmes, j’invite ces utopistes à faire un tour dans le passé et à abandonner leur petit confort gustatif.

 

En effet, savoir faire du vin ce n’est pas faire pipi le matin au pied d’une vigne, faire macérer du « jus » de raisin en espérant que dame nature fasse le reste et obtenir quelque chose de buvable. Les vignerons que je côtoie eux le savent, ils sont tous des « alchimistes », qui allient les savoirs ancestraux, avec la technique et la technologie de notre monde moderne. C’est d’ailleurs valable pour de nombreuses formes de culture.

 

 

 

Quant aux abbayes Normandes qui produisaient du « vin » dans des temps très reculés ; il fallait trois mains pour le boire : Une main pour le goûter et deux autres pour s’accrocher à la table !!! Maintenant, en ces époques moyenâgeuses, si l’abbé cherchait un frère caviste qui de plus aurait été le confesseur de ces dames, je veux bien être celui-là !!!

 

 

Jeu du Cotentin

LE JEU DU COTENTIN

 

 

Connaissez-vous le Jeu de société du Cotentin ?

Pour les petits et les grands, en famille, entre amis, c’est le jeu idéal pour découvrir et mieux connaître ce magnifique coin de France.

Venez vous renseigner et le chercher dans votre Hallette Aux Vins.

 

 

 

 

 

 

 

Foire aux Vins

DU 21 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE

Toutes les régions viticoles réunies pour

LA FOIRE AUX VINS

Sur des millésimes de 2005 à 2016

Venez faire votre remise !!!

 

 

l’Islam et le vin

L’Islam et le vin.

 

Le prophète Mahomet a été très clair : « Dieu a maudit le vin, celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui le presse, celui pour lequel il est pressé, celui qui le transporte, celui pour lequel il est transporté et celui qui jouit de l’argent qu’il en est tiré. » Mahomet a oublié – on ne saurait le soupçonner d’avoir trop bu – le pire de tous : celui qui le chante. Les poètes musulmans qui ont célébré le vin et l’ivresse sont pourtant nombreux…

C’est en Perse, pays de longue tradition œnologique, que l’amour du vin a, de tout temps, été le plus fort ou le moins dissimulé du monde musulman…

 

 

Si l’Islam condamne le vin, il glorifie l’eau, le lait et le miel. L’islam est une religion du petit déjeuner…

Prudents ou manquant d’informations, les évangélistes ne disent pas de quoi sera faite l’éternelle félicité chrétienne. Le Coran, lui, promet à gogo les plaisirs de la terre, notamment des houris belles à damner… …Outre que rien n’est envisagé pour les élues, pourquoi interdire totalement le vin sur terre à l’homme docile et pieux… …Qui peut dire que la consommation polygamique des femmes est moins dangereuse pour le salut de l’âme qu’une consommation modérée du vin ?

Le Coran promet des vins si abondants, si délicieux – on y évoque même « des vins rares » – que le paradis de Mahomet doit être couvert de vignobles.

Dans le cas où on me prouverait qu’Allah tient là-haut les promesses œnologiques de ses prophètes ici-bas, je veux bien tâter de la mosquée…

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

 

En ces temps mouvementés, où Islam et religions en générale sont montrés du doigt. Prenons le recul nécessaire.

Que celui qui n’a rien à se reprocher, me jette la pierre. Un feu de cheminée, un whisky de derrière les fagots, une maîtresse au soleil, un amant dans le placard, une bonne bouteille dans la cuisine, les conseils de votre boucher-charcutier, une flûte de Champagne pour la naissance du « p’tit » dernier, l’envie de trinquer avec son Beau-frère (qui est une fin connaisseur), le besoin de sourire à la boulangère…

 

Tous les petits et grands plaisirs de la vie ainsi que ceux de l’au delà, que je souhaite à mes aïeux.

D’une confession ou d’une autre, athées ou calotins, d’une seule voix, crions le ensemble : « laissons nous soumettre à la tentation ! ».

 

 

 

 

 

 

Gaulois

Gaulois.

Bien que quelques-uns aient eu la possibilité auparavant de boire grec, c’est le vin que les Gaulois ont le plus apprécié de leurs envahisseurs romains. Ils se sont très vite fait une réputation de gros buveurs. Les guerriers en lampaient de grandes quantités pour se donner force et courage, et il n’était pas rare qu’ils combattissent ivres…

En préférant des vins francs, honnêtes, aux mélanges, nos ancêtres les Gaulois ont fait avancer le goût et l’exigence du goût. Rétrospectivement, qui sont les barbares ?

Le vin des Allobroges, issus de vignes éparpillées de vienne au Dauphiné et à la Savoie, conquit Rome. Les techniques de viticulture et de vinification progressèrent sans cesse. On produisit de plus en plus sur des surfaces de plus en plus vastes et septentrionales. Le tonneau et la cuve en bois triomphèrent des amphores. La Gaule était devenue un grand pays de vin.

Qu’arriva-t-il dans l’antiquité tardive (IIIe et IVe siècles après J.-C.) ? Il arriva ce que nous connaissons bien : la surproduction ! La crise ! En particulier dans le Narbonnais (aujourd’hui le Languedoc). Mévente. Effondrement des cours. Arrachage des vignes. Reconversion en terres à céréales. Recours à l’aide de la tutelle : des viticulteurs bourguignons demandèrent des allégements d’impôts pour arracher de vieilles vignes et en planter de nouvelles !

La subvention est une plante grimpante d’origine celte qui s’est très bien acclimatée sur tout le territoire français et qui a prospéré dans toute l’Europe.

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

Sur tout le territoire où je traîne mes caligae, je croise la présence des Gaulois. Et par extension des Romains. A part chez les Bretons, qui me pardonneront, mais ils se veulent aujourd’hui encore plus celtiques que les celtes de l’époque.

 

 

 

 

 

Certes, les Romains d’après les écrits coupaient leur vin avec de l’eau, cela semble logique au vue des orgies et ripailles auquel ils se livraient, il fallait tenir dans le temps. Le Gaulois, plus cultivé sans doute, s’aperçut que le bon vin se boit tel quel.

 

 

 

 

 

Le gaulois avait donc le palais fin, la culture du sacrifice humain, et du glaive alerte. En revanche il était sans aucun doute bougon et têtu, sinon César (le Jules) n’aurait jamais vaincu en profitant de la discorde et de l’indiscipline de ces derniers. Pauvre Vercingétorix qui se voyant perdu, levant son hanap, chanta en voyant ses Arvernes se faire massacrer à coup de pilum : « Buvons un coup, Taranis, la rirette, buvons un coup nous pisserons dru ». La suite, l’histoire (la vrai) se raconte dans tous les manuels scolaire, la mienne est beaucoup plus drôle, avouez le ! Quant aux Gaulois….. Ils sont dans la plaine.

 

 

 

 

 

Etiquette

Étiquette.

Les sommeliers sont des échansons républicains. Moins responsables de l’étiquette que soucieux des étiquettes, les vraies, les indispensables, collées sur les bouteilles, plus, pour certaines, des collerettes et des contre-étiquettes remplies soit de renseignements sur le vin et sur le domaine, soit d’un bla-bla où le négociant, trop souvent, chante les louanges de sa piquette. Des papiers d’identité, en somme. Des cartes de visite réglementées. Où il est obligatoire de fournir des informations sur le vin, son appellation, son taux d’alcool, le nom et l’adresse du producteurs, etc. Sur une bouteille pleine, une étiquette est prometteuse comme un visa ; sur une bouteille vide, pathétique comme une inscription commémorative…

Un vin peut-il cacher sa médiocrité derrière une splendide étiquette ?

Oui, comme nous savons dissimuler la noirceur de notre âme derrière des vêtements chic. Ces impostures, il me semble, sont plus rares chez les bouteilles que chez les hommes…

(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)

 

Pour exemple, le décor est froid puisqu’il est planté dans les allés criardes d’un hypermarché. Le climat est bruyant et sans âme. Une femme, plutôt jolie, pousse laborieusement un de ces chariots nommé « caddie » d’où dépasse des denrées cellophanées, insipides et totalement dénuées de bon sens.

 

 

 

Soudainement, de son air le plus enjoué elle tend le bras vers une bouteille d’une belle étiquette mordorée, marquée « Bourgogne ». Fière et certaine d’avoir dégoté la perle rare qui fera plaisir à son compagnon, pour un repas d’amoureux qui laisse augurer une suite des plus sensuelle (je reste révérencieux).

 

 

Tout est requis, de la nappe immaculée, au chandelier. La lumière se veut tamisée et la galante c’est engoncée dans une robe qui ferai pâlir Maryline. Vint le moment tant attendu ou l’amant Trempe ses lèvres dans le soit disant nectar découvert quelques heures plus tôt.

Et lui de s’esclaffer : « dis donc Jeannine tu l’as eu où ton pinard ? ». Un rustre me direz-vous, sans doute, car même si Jeannine est le prénom de sa promise, il aurait du l’appeler « chérie ». Quant au terme « pinard » qui désigne un mauvais vin, cela n’a rien de péjoratif en raison du contenu de son verre. Le vin en question, sélectionné sur un coup de tête ou plutôt d’étiquette, était sans aucun doute une piquette mémorable, car même en Bourgogne il est aussi de mauvais producteurs qui font par extension du mauvais vin.

 

Alors, me direz vous, comment s’assurer que le vin est bon ? Allez tout simplement chez votre Artisan-Caviste préféré et faite lui confiance. Achetez un vin et non pas une étiquette. Ne faites jamais confiance à l’étiquette car même si elle est belle, elle peut cacher le pire, je parle bien sur de l’étiquette, pas de Jeannine.

Et puis les vins sont comme les hommes ne jamais se fier à l’étiquette !!!

 

Note : Que les « Jeannine » de la terre entière me pardonnent, j’en connais des charmantes, des cultivés, des adorables.