Idée Cadeau, Pierres Rafraichissantes en Granit du Cotentin.
Inaltérables et réutilisables à l’infini pour rafraichir toutes vos boissons…
De plus un produit bien Cotentinoix, fabriqué par un tailleur de pierre “bi de t’cheu nous”, avec du cailloux “d’parchin”!!!
Pour ceux qui auraient des petits problèmes avec le patois local, se mettre en contact avec l’auteur.
Idée Cadeau, Le Panier Garni.
Des vins fins, des délices artisanaux doux et sucrés ….
Jour de Fête pour l’arrivée du Beaujolais Nouveau.
Trois commerçants de Port-Bail ont invité leurs clients, les amis, les passants à déguster le Beaujolais Nouveau.
Ludovic Dubost de la boucherie-charcuterie avait préparé ses terrines, Thierry Lebreton de la boulangerie-patisserie proposait son pain au beaujolais et Hugues Noël faisait goûter son beaujolais nouveau qu’il avait pris soin de sélectionner au cours de son périple entre Macon et Villefranche.
Un moment intense de convivialité, sous le soleil du Cotentin, un instant de printemps et de chaleur sur novembre en attendant les fêtes de fin d’année…
Moins de 48 heures avant l’événement :
Le Beau-jolais nouveau et La Belle-jolie nouvelle…
Le Jeudi 16 Novembre, soyez tous au rendez-vous du Beaujolais Nouveau.
Avec Thierry de la Boulangerie-Pâtisserie Lebreton et son pain au beaujolais, Ludovic de la Boucherie-Charcuterie Dubost avec sa cochonnaille et Hugues de la Hallette Aux Vins avec son Beaujolais-Nouveau.
Trois commerçants de Port-Bail qui s’unissent et proposent de vous retrouver à la boucherie Dubost à partir de 11 heures. Pour partager leurs produits dans un esprit de fête automnale et de camaraderie autour du tonneau de Beaujolais-Nouveau.
Le Beau-jolais nouveau et La Belle-jolie nouvelle…
Le Jeudi 16 Novembre, soyez tous au rendez-vous du Beaujolais Nouveau.
Avec Thierry de la Boulangerie-Pâtisserie Lebreton et son pain au beaujolais, Ludovic de la Boucherie-Charcuterie Dubost avec sa cochonnaille et Hugues de la Hallette Aux Vins avec son Beaujolais-Nouveau.
Trois commerçants de Port-Bail qui s’unissent et proposent de vous retrouver à la boucherie Dubost à partir de 11 heures. Pour partager leurs produits dans un esprit de fête automnale et de camaraderie autour du tonneau de Beaujolais-Nouveau.
Le Beaujolais
C’est un beau vignoble. Là-dessus tout le monde est d’accord. Douces collines et vallées serpentines forment un paysage très français…
…Il y a unanimité aussi sur la générosité et la jovialité des vignerons. On sait accueillir les étrangers. Par intérêt bien compris, certes. Mais aussi par une disposition naturelle à la convivialité, au plaisir de trinquer…
…Mais sitôt qu’est évoqué le beaujolais – sans le B majuscule de la région ou de l’aire d’appellation, donc le vin – on entre dans des polémiques fondées sur des idées fausses et de vrais reproches. Voyons tout cela.
Le beaujolais est-il un vin récent ? J’ai été plusieurs fois étonné d’entendre des personnes, peu au fait des choses du vin il est vrai, affirmer que le Beaujolais ne produit du vin que depuis quelques dizaines d’années, un siècle tout au plus. C ‘est probablement le nom de « beaujolais nouveau »… qui les a abusées. S’il est l’un des moins vieux vignobles français, le Beaujolais – qui tire son nom de sa capitale historique, Beaujeu – cultive quand même la vigne depuis belle lurette. Depuis au moins le Xème siècle, date d’une charte mâconnaise qui en atteste la présence…
…Le beaujolais est-il un « vin industriel » ? Un célèbre moustachu du plateau du Larzac, qui s’y connaît mieux en côtelettes de mouton qu’en côte-de-brouilly, a qualifié, un jour de disette démagogique, le beaujolais de « vin industriel »…
Une industrie se doit de gagner du temps, donc de l’argent, en ayant recours à des machines de plus en plus performantes. Or, le Beaujolais continue de vendanger à la main. Beaucoup de vignerons sont des artisans qui font eux mêmes leur vin…
…Pour comprendre le succès phénoménal du beaujolais nouveau, il faut être meilleur psychologue qu’œnologue. Novembre est le mois le plus triste de l’année. Temps froid, mouillé, venteux. L’été et les vacances ne sont plus que des photos. Le 1er et le 2, on a visité les cimetières. Le 11 célèbre la victoire de millions de morts. Il y a toujours des grèves. Noël paraît encore loin. On s’ennuie. On a le moral dans les chaussettes. Et voilà que, le troisième jeudi, déboule un vin gai, hardi, aux joues rouges, à la bouche de printemps, qu’on déguste moins qu’on ne le lampe… …Dans la mélancolie de l’automne, une envie de fête populaire s’exprime à travers le beaujolais nouveau. Sa chance est d’arriver au bon moment… …La vérité est qu’il est difficile de l’apprécier si l’on a perdu le goût de la fête et le chemin du comptoir et des nappes en papier…
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
A tous mes clients et amis.
Les horaires de votre Hallette Aux Vins seront un peu bouleversés pour la semaine du 5 au 12 novembre.
Ouverture le mardi 7, le mercredi 8 et le vendredi 10 le matin.
En effet, je repars faire un périple dans le Beaujolais et le Sud-Loire.
Je reste joignable sur mon portable au 06 47 13 11 34.
Merci de votre compréhension.…
Votre Artisan-Caviste.
Il n’était pas possible qu’Adam et Eve fussent tentés par un raisin puisque la vigne n’avait pas encore été donnée ou inventée. Donc, ce fût une pomme. Qui devint le fruit défendu, le symbole de l’interdit, de la transgression,la représentation croquante du désir peccamineux.
Une grappe de raisin, blanc ou noir, est autrement plus sensuelle qu’une pomme. La chair et le jus de chaque petite perle luisante, blonde ou mordorée, en se répandant dans la bouche après avoir éclaté sur la langue, évoquent plus que tout autre fruit les plaisirs de la luxure. Dessins et photos érotiques mettent en scène des amants qui pressent des raisins au-dessus de la gorge et du ventre de leurs maîtresses. On n’en a jamais vu qui pèlent une pomme.
Si celle-ci sont rondes comme des seins, les raisins par leur forme triangulaire évoquent le sexe…
Dans l’argot traditionnel, la grappe désigne les organes sexuels de l’homme alors que la pomme n’est que la tête ou la figure. Lui lécher la pomme est moins définitif que lui cueillir la grappe…
Aujourd’hui, la pomme représente si peu le fruit défendu qu’elle a été choisie pour emblème par la ville de New York et par la société d’informatique Macintosh…
Récemment, on pouvait voir dans les abribus la photographie publicitaire d’une femme exquise vêtue seulement d’un slip à dentelles blanches. Devant sa bouche, un raisin noir. Texte de l’accroche : « succomber à la tentation ». Nous, femmes et hommes, à la tentation de la lingerie, elle, à celle du raisin. Les deux promesses ne sont-elles pas pareillement… pulpeuses ?
Par ses adjectifs, le raisin semble être une dépendance du langage érotique : charnu, pulpeux, juteux, poisseux. En attendant le capiteux chevauchement des mots du corps et du vin…
Pauvre Adam ! Pauvre Eve ! Pauvres pommes !
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Faut-il ajouter de façon moins érotique et plus mystique qu’il y a presque deux millénaires, un certain pris le Graal, qui contenait selon les évangiles le « fruit et le travail des hommes ».
Pour représentation de son sang, il n’a pas partagé avec ses apôtres un verre de jus de pomme !!! Transcendance du raisin !!!
Qui, des bénédictins ou des cisterciens, furent les meilleurs vignerons ?..
Selon les experts, nous serions très déçus par les vins qui sortaient des chais des monastères, même ceux considérés à l’époque comme les meilleurs. Et c’est par charité chrétienne que je ne m’étendrai pas sur la nécessité pour les moines-viticulteurs installés dans des régions « défavorisées », comme la Normandie, d’aromatiser les vins avec des herbes, des fruits, du miel, ou de les adoucir avec du lait, ou de les vinifier avec du sang de brebis.
Nos goûts ne sont plus les leurs ; notre science et notre art œnologiques sont sans rapport avec leur artisanat élémentaire ; nous exigeons du vin qu’il soit beaucoup plus qu’une agréable boisson désaltérante ou enivrante. Et pourtant tous ces moines – et pas seulement les bénédictins et les cisterciens, mais aussi les chartreux et, les franciscains – ont développé la vigne en Europe et ont été, dans le mouvement, les propagateurs de la foi et du vin…
Professionnels de l’hospitalité, ils savaient que la générosité de leurs visiteurs serait d’autant plus marquée que le vin qu’ils leur proposeraient serait excellent. C’est la principale explication de la présence de vignobles sur des terres, comme l’Angleterre, le nord-ouest de la France, qui n’étaient pas faites pour ça…
Il arrivait que le moine abusât du produit de son travail. Abondante est l’iconographie qui représente des frères rondouillards, au visage rubicond, à cheval sur des tonneaux ou attablés gaiement, la débauche dans l’œil, devant des pichets et des verres qu’une jeanneton remplit en tenant de son autre main ses jupes relevées…
Les moines avinés et paillards forment procession dans les récits libertins, révolutionnaires et anarchistes, ainsi que dans les dessins et libelles anti-religieux. Question oenolo-métaphysique : pourquoi n’ont ils jamais le vin triste ?
(Extrait du dictionnaire amoureux du vin, Bernard Pivot)
Tout est dit. A ceux qui croient encore que les goûts d’aujourd’hui et ceux d’hier sont les mêmes, j’invite ces utopistes à faire un tour dans le passé et à abandonner leur petit confort gustatif.
En effet, savoir faire du vin ce n’est pas faire pipi le matin au pied d’une vigne, faire macérer du « jus » de raisin en espérant que dame nature fasse le reste et obtenir quelque chose de buvable. Les vignerons que je côtoie eux le savent, ils sont tous des « alchimistes », qui allient les savoirs ancestraux, avec la technique et la technologie de notre monde moderne. C’est d’ailleurs valable pour de nombreuses formes de culture.
Quant aux abbayes Normandes qui produisaient du « vin » dans des temps très reculés ; il fallait trois mains pour le boire : Une main pour le goûter et deux autres pour s’accrocher à la table !!! Maintenant, en ces époques moyenâgeuses, si l’abbé cherchait un frère caviste qui de plus aurait été le confesseur de ces dames, je veux bien être celui-là !!!