Les termes « antillais » et « créoles » sont souvent confondus. Pour le premier il s’agit d’un espace géographique alors que le second désigne un espace culturel.
Les sociétés créoles sont présentes dans toute la caraïbe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Océan Indien. Ils ont une histoire commune lié à leur peuplement, occupation, colonisation, métissage.
Tous ces mélanges de cultures sont le point de départ de la culture créole et ont contribué à sa diversité et à sa richesse. Tous se retrouvent dans la langue créole, la cuisine créole, la littérature, la musique, les arts…
Les créoles ont longtemps subi une crise identitaire de par les dégâts causés par une colonisation brutale. Mais la détermination et le courage de ces femmes et de ces hommes font qu’ils disposent aujourd’hui d’une véritable unité et d’une culture solide.
Souvent de par le monde « Créole » rime avec « Rhum », c’est un symbole fort, festif, ensoleillé, plein de musiques et de couleurs…
Ingrédients pour 8 personnes :
Préparation :
Vins à servir :
Bien entendu restons dans la douceur et le soleil en proposant une alliance avec un joli Banyuls, un Macvin du Jura, un Pineau des Charentes et pour ceux qui désirent du plus corsé, un Rhum arrangé fera parfaitement chanter cette recette.
Ingrédients pour 4 personnes :
Préparation :
Vins à servir :
La truffe fait rêver et dépenser mais on ne le regrette jamais… Elle ne supporte pas la médiocrité, ni pour elle, ni dans le verre. Elle donne alors l’occasion de déguster le grand vin dont on rêve. Pour les blancs, un Saint Joseph, un Meursault, un Puligny-Montrachet. Quand aux rouges, un Pomerol, un Châteauneuf-du-Pape, un Gigondas… Pour accompagner notre mystérieux tubercule.
Ma grand-mère maternelle qui était bourguignonne et « cordon bleu » cuisinait la truffe avec beaucoup d’égard et d’élégance. Les parfums de sa cuisine avec ces odeurs de mijotages aux truffes viennent encore habiter ma mémoire…
Les prémices d’Halloween en l’hommage d’un poète : Jacques Higelin
…
Voici mon message
Cauchemars, fantômes et squelettes
Laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes
Tenue du suaire obligatoire
…
L’ami qui soigne et guérit
La folie qui m’accompagne
Et jamais ne m’a trahi
Champagne.
Extrait des paroles de « Champagne » EMI Music Publishing France
Journée Mondiale du Pain, 16 octobre.
C’est la fédération internationale des boulangers qui a déclaré la journée du 16 octobre : Jour du Pain.
C’est aussi parallèlement la journée Mondiale de l’alimentation. Historiquement, le pain est une part essentielle de la nourriture et le pain « quotidien » signifie encore quelque chose pour la plupart d’entre nous.
Le nombre et la variété de pains chez nos boulangers ne manque pas d’étonner et laisse rêveur quand on songe que le pain c’est de la farine, de l’eau et du sel… Nos amis travailleurs de la nuit seraient ils des alchimistes. Dans tous les cas ils représentent les valeurs que draine la France qui se lève tôt.
Le pain et le vin sont dans nos mémoires depuis bientôt deux mille ans, et quel complément que ces deux complices sur nos tables…
Tout cela mérite bien qu’on lui consacre une journée mondiale.
Pour cette journée mondiale du pain et étant complice du lien entre le pain et le vin, il fallait la souligner en rendant visite à mon gentil voisin Thierry le boulanger.
Ingrédients pour 4 personnes :
Préparation :
Vins à servir :
Pour les vins rouges il faut qu’ils soient légers pour accompagner l’amertume et le « croquant » de l’endive. Choisissez un Pinot Noir d’Alsace, un Bourgogne léger ou un Beaujolais. Un blanc est aussi le bienvenu, avec un Macon, un St Véran et encore un Beaujolais blanc.
Ingrédients pour 6 personnes :
Préparation :
Vins à servir :
Restons dans la douceur sur notre tarte au sucre, Un grand cru en Gewurztraminer, un joli Sauternes, ou plus simplement un Gaillac doux.
Ingrédients pour 6 personnes :
Préparation :
Vins à servir :
Le côté acidulé et crémeux de la tarte au citron se mariera parfaitement avec un blanc de Loire doux ayant une légère vivacité sur la finale, comme un Coteaux de l’Aubance ou un Bonnezeaux. Vous pouvez également compter sur une entière réussite en proposant une méthode champenoise du même cépage, un très beau Vouvray.
Ingrédients pour 4 personnes :
– 1 gigot de pré-salé d’environ 1 kg
– 1 à 2 gousses d’ail
– 30 g de beurre
– sel poivre
– thym
– romarin
Préparation :
– Peler l’ail et le couper en deux.
– Préchauffer le four à 220° C.
– Beurrer le gigot et le poser dans un plat à four beurré lui aussi.
– Assaisonner de sel et de poivre.
– Ajouter l’ail, le thym, le romarin.
– Faire cuire 25 à 30 min.
– A mi-cuisson, le retourner et l’arroser avec son jus de cuisson.
– Aussitôt qu’il est cuit, retirer le gigot du plat et ajouter au jus 3 ou 4 cuillères de vin blanc sec.
– Remettre le gigot dans le plat et le laisser reposer dans le four éteint et la porte ouverte pendant 3 à 5 min.
– Pour servir, étaler les tranches de gigot à la surface d’un lit de haricots blancs et les napper avec la sauce.
Vins à servir :
Un vin rouge est tout indiqué, un beau Crozes Hermitage ou un joli Saint Joseph et pourquoi pas une visite sur la Loire avec un vieux Chinon. Cependant pour souligner la couleur “rosée” de notre Pré-Salé du Cotentin, un Tavel est recommandé sur les conseils de votre sommelier.
Fête des Grands-Pères
D’autres lieux, d’autres temps,
l’héritage de nos grands-parents.
En ce qui me concerne, j’ai eu la chance de connaître mes Grands-Pères, et je leur dois sûrement une partie de ma personnalité.
Mon grand-père maternel habitait Chablis. Et oui !!! le fameux Chablis. Ce lieu, ses paysages et les rencontres de mon enfance sont sans doute pour quelque chose dans le choix de mon métier d’aujourd’hui. D’ailleurs j’y ai toujours des amis d’enfance.
Quand à mon grand-père paternel, il était paysan. Très ancré dans son Cotentin, sur sa terre natale transmise depuis des générations. Il est directement lié à l’histoire de La Hallette Aux Vins mais vous en saurez plus dans un prochain épisode.
Mes deux grands-pères sont issus de milieux et de terroirs tellement distincts. Ce sont justement ces différences qui ont contribué à la richesse, à l’ouverture et à la construction de ce qui je suis.
Leurs photos respectives ont toute leur place dans ma cave, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient… Notre mémoire… Cela permet de mieux comprendre qui nous sommes et pourquoi nous sommes là…