Chers Clients et Amis,
Votre Hallette Aux Vins sera fermée du dimanche 6 novembre au jeudi 10 novembre,
Effectivement, pendant ces 5 jours je serai en visite-dégustation du Beaujolais à la Loire en passant par « ma » Bourgogne.
Toujours en quête de curiosités, de nouveautés, de « perles » de nos terroirs.
Ce voyage se veut studieux et dynamique, encore quelques kilomètres pour rejoindre des noms qui « causent », tel que : Brouilly, Chiroubles, Reuilly, Vouvray, Chablis etc… avec au retour des surprises gastronomiques et un reportage de mes découvertes au quotidien.
Durant cette période, je reste joignable sur mon portable (06 47 13 11 34) pour toute demande et renseignements.
Je penserai bien à vous tous durant ce périple, dans la connaissance de vos goûts, de vos attentes, de vos envies.
Hugues NOEL
Le jour et la nuit d’ Halloween,
Approchez vous de la vitrine,
Allons ! Courage, n’ayez pas peur,
Gardez vous de vos frayeurs,
La crainte de cette nuit sans lune,
Vous rendra confiant dans la brume,
Car le brouillard de Novembre,
Annonce un hiver tendre,
En attendant bonne gens frémissez,
Votre Hallette Aux Vins est hantée,
D’inquiétantes et sombres créatures,
S’emparent des voûtes et des murs,
Mais douceur de cette jolie petite cave,
Sera réconfort et pour vous un havre,
Où pour réchauffer les cœurs,
Le vin n’en sera que meilleur,
Ne versons plus de larmes,
Laissons les nous porter,
Au creux de ce doux chais,
Où jour et nuit nos angoisses,
Dans le bon vin trépassent…
Initiation, Dégustation,
jeudi 27 Octobre.
La nuit est tombée, il est 20 Heures, timidement mes invités entrent dans la cave. Une fois faites les présentations d’usages, j’annonce la thématique du jour. Aujourd’hui le Champagne et les Méthodes Champenoises.
Pour faire connaissances, un peu d’histoire, de terroir, de cépages, de crus, d’élaboration. Pour se détendre vient le moment de la dégustation.
Apprendre à utiliser ses « sens », savoir se « découvrir », comprendre les « différences », avoir des réponses aux « pourquoi », aux « comment », donner son avis, faire part de ses expérience, associer les goûts, les arômes….. Tout ceci dans une superbe convivialité, avec de grands fou rire (voir photos)……Qui nous poussent jusqu’à plus de 23 heures.
Cependant « quand on aime, on ne compte pas » et puis ce fût un beau et grand moment d’échange et d’humanité autour du tonneau de La Hallette Aux Vins.
Dégustation en Vallée de Loire,
Jeudi,
Château de Briacé,
Dernière étape de mon circuit sur la Vallée de Loire au Château de Briacé.
Le Château de Briacé date du XIIe siècle, il est l’un des plus anciens domaine viticole du pays nantais, situé sur un terroir d’exception, il était encore entouré d’une centaine d’hectares de vigne au début du vingtième siècle.
Au fil des ans et des différentes successions, il appartient désormais à la congrégation des frères de St Gabriel et se compose aujourd’hui de 20 hectares.
On y élabore principalement des muscadets servants de support pédagogique aux élèves du lycée se trouvant dans l’enceinte du Château.
La production ne se limite pas aux seuls muscadets, elle recouvre d’autres vins, élaborés au fil des années avec leurs propre caractéristiques.
Le Château de Briacé est aussi pour moi l’occasion de rencontrer le maître de chai Jacques Brelet, c’est toujours un grand moment de partage de savoir, d’expérience et de convivialité.
J’aime à mis attarder que ce soit pour son cadre ou pour la qualité de sa cave et de son travail.
Cette exploitation adhère à la charte de production intégrée lui permettant d’obtenir la reconnaissance « terra vitis » ainsi qu’à la charte du vigneron récoltant en cave particulière, le label vignerons indépendants. Une partie du domaine est certifié agriculture biologique.
Des muscadets d’exceptions qui s’expriment pleinement après un élevage sur lie d’au moins 6 mois, traditionnellement, il se distingue par ses qualités de fraîcheur soulignées par des notes fruitées.
Les cuves enterrées du Château de Briacé.
Les vieilles vignes du Château de Briacé, on peut connaître l’âge d’une vigne,
en comptant les plaies dû à la taille.
Dégustation en Vallée de Loire,
Jeudi (suite),
Château d’Avrillé,
Souvenez-vous, au mois de février j’avais découvert au salon des vins de Loire, un « Coteaux de l’Aubance » dans un beau millésime et qui ne m’avait pas laissé indifférent. Avant de partir pour ma tournée sur la Vallée de Loire, j’ai relu mes notes du mois de février et je me suis promis d’aller goûter de nouveau ce joli « caprice » chez son producteur.
Château de Brissac.
Je remonte donc sur Brissac plus exactement au Château d’Avrillé chez les frères Biotteau. Je retrouve là mon « caprice d’automne », un vin issu du tri de grains nobles du cépage chenin, d’une belle couleur ambrée, d’un nez de fruits confits, d’une bouche délicatement moelleuse, avec cette pointe de vivacité en finale qui offre un bel équilibre et un joli mariage entre richesse, fruit et élégance.
Je tombe aussi sous le charme d’un Anjou rouge, un vin riche aux arômes de fruits rouges frais avec des notes de sous bois pour ce cépage Cabernet Franc, j’aime son équilibre et sa discipline, il ira lui aussi grossir les rangs de ma collection de vins de Loire.
Dégustation en Vallée de Loire,
Jeudi,
Domaine Lavigne,
Tôt le matin je pousse la lourde porte du Domaine Lavigne pour une dégustation matinale des Saumur-Champigny mais aussi pour décharger mon véhicule.
Effectivement la surcharge est imminente aussi Antoine Véron (le maître des lieux) accepte que je laisse ma précieuse cargaison chez lui en lieux sûr, cela me permet de faire enlever mes vins plus tard par un transporteur et de recharger à nouveau mon véhicule.
Le Domaine Lavigne est situé à Varrains à l’est de Saumur, c’est la troisième génération de vignerons. Pascale et Antoine qui sont respectivement la fille et le gendre de Gilbert Lavigne ont repris le domaine tous les deux. Depuis ils s’efforcent de donner à la vigne et aux vinifications le meilleur d’eux-même tant de part leurs compétences que de part leurs cœurs.
Après la visite de la cuverie, je passe par la dégustation, je retrouve pour les rouges des arômes de fruits rouges bien mûrs, une bouche charnue et gourmande, sur des tannins structurés et soyeux. Pour les blancs ils sont sur une ambiance florale, délicate et franche, la bouche est fraîche et équilibrée. Des Saumur et Saumur-Champigny qui seront à la carte de votre Hallette Aux Vins.
Dégustation en Vallée de Loire,
Mercredi (suite),
Chinon,
Chinon c’est une ville médiévale sur les bords paisibles de la Vienne, Le château surplombant la cité est encerclé par son célèbre vignoble.
Il règne dans les ruelles de Chinon une douce quiétude comme sur les abords de sa rivière qui se veut tranquille. Son château est une fière et rassurante forteresse qui domine de son éperon rocheux la vallée de la Vienne, sur ses arrières on aperçoit du haut de ses tours de garde ses vignes d’AOC Chinon.
Fief des Plantagenêts, siège de la cour sous Charles VII, lieu de sa rencontre avec Jeanne d’Arc, Chinon est chargée d’histoire, cette ville est maintenant inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Dégustation en Vallée de Loire,
Mercredi,
Domaine Pierre Sourdais,
Dans un précédent « voyage-dégustation » je vous avais fait part du personnage qu’est Monsieur Pierre Sourdais, un homme atypique, attachant, perfectionniste, avec des travers rabelaisiens et toujours hors du commun.
Il m’avait fait l’honneur de visiter et de parcourir sa cave qu’il creuse depuis 30 ans, un travail pharaonique, cette cave c’est lui, c’est son âme, c’est tout le « bonhomme », c’est l’existentiel de l’être humain, chaque pierre (comme son prénom) porte un symbole de la vie avec une profonde remise en question mais aussi un grand message d’espoir aux générations à venir, un grand Monsieur qui ne peut faire que de grands vins.
Je ne suis pas toujours fidèle aux producteurs cependant Pierre Sourdais c’est une « valeur », une « pointure », un maître dans la passion. Alors au fil des années découvrir ses millésimes tellement différents d’un année sur l’autre font que la remise en question est forcément au rendez-vous.
Chez Pierre Sourdais les années se suivent et ne se ressemblent surtout pas.
Dégustation en Vallée de Loire,
Mardi (suite),
Domaine Estelle et Rodolphe Cognard,
Depuis 1974 les vignobles de la famille Cognard offrent des vins riches, très fruités et qui avec de la maturité sont très suaves et élégants.
Tentant au mieux de respecter la nature et avec bon sens, depuis les années 1980, cette famille pratique la lutte raisonnée afin d’apporter à la vigne les soins malgré tout nécessaires.
En avance sur leur temps Lydie et Max Cognard (les parents) à leur époque avaient privilégié l’installation d’un chai et du matériel de haute qualité pour se recentrer sur le vignoble.
Aujourd’hui leurs enfants Estelle et Rodolphe ont repris le domaine pour continuer la passion.
Rodolphe fait des vins « bien à lui », avec ses secrets. Aujourd’hui je suis reçu par sa sœur Estelle et elle accepte de me faire part de quelques points de vinifications.
Rodolphe aime à personnaliser ses vins et il prend en considération bon nombre de paramètres, la vinification de chaque vin et de chaque année est différente, les durées de cuvaison sont adaptées,
la maturité des vins varient considérablement selon les années il est indispensable d’en tenir compte,
les températures de fermentation qui permettent d’extraire et de fixer les tanins sont régulées, les remontages qui sont bénéfiques pour les arômes, la couleur et la charpente du vin sont précis.
Cependant je n’en saurais pas plus concernant ses procédés, mais au vu de ce que Estelle me fait goûter, je sais qu’il y met tout son talent, tout son savoir et toute sa passion.
Dégustation en Vallée de Loire,
Mardi (suite),
Domaine de la Noiraie,
Rendez-vous est pris au Domaine de la Noiraie chez les frères Delanoue. Ils sont la 6ème génération de « Delanoue » viticulteurs.
Les premiers se sont installés comme tâcherons dans la ferme encore présente aujourd’hui qui dépendait d’une famille bourgeoise. Leurs descendants à force de labeur et de courage ont petit à petit acheté les terres et les bâtiments pour devenir indépendants. Depuis 1875 bien du chemin a été parcouru, la surface de vigne à été croissante, elle est aujourd’hui de 43 hectares en appellation Bourgueil et St Nicolas de Bourgueil.
Quelques notions du travail de ce domaine : Le cépage roi du domaine est le Cabernet-Franc d’ailleurs bien présent en Vallée de Loire, il atteint sa maturité sur des terrains dominant ce même fleuve, l’âge des vignes s’étale de 4 à 85 ans sur les différents sols.
La densité de plantation est de 5000 ceps à l’hectare et la vigne est palissée. Le rendement est en moyenne de 50 hectolitres par hectare, on peut donc considérer qu’un cep donne une bouteille.
Revenons sur le palissage : La vigne est palissée sur 1m70, pour une bonne maturité les raisins ont besoin de feuilles pour que la photosynthèse produise les nutriments nécessaires.
Le cep est monté à 55cm du sol, les rameaux sont rognés à 1m70 pour obtenir le bon compromis entre végétation et fruit. Les raisins se trouvent sur la partie inférieure du feuillage pour favoriser l’ensoleillement et aérer les grappes. La culture de la vigne demande un travail saisonnier mais tout au long de l’année.