Les Côtes de Gascogne, Le Domaine Uby,

Lundi 14 mars,

L’Uby est un ruisseau qui traverse les départements du Gers et des Landes, il prend sa source sur la commune de Cazaubon mais c’est aussi le lac de l’Uby, ce plan d’eau de 80 ha dans une vallée évasée et arborée avec sur la hauteur, dominant cette étendue d’eau, le Domaine Uby.

Uby c’est l’histoire d’une famille, de vignerons Suisses venus en 1920 et de vignerons Armagnacais.

Aujourd’hui le domaine produit toujours des bas-armagnacs mais aussi des vins plaisirs de qualité, des vins de partages, des vins conviviaux comme le sont les Côtes de Gascogne.

Un nouveau chai à été construit en 2012 qui allie maîtrise et technicité, tant pour la vinification que pour l’élevage jusqu’au conditionnement. De plus Uby est certifié viticulture raisonnée contrôlée depuis 10 ans.

L’emblème de Uby, la tortue. Sur tous les conditionnements Uby ainsi que dans la communication vous pouvez retrouver une tortue. Effectivement, Uby s’est engagé par contrat agro-environnemental à préserver un espace naturel autour de son étang pour que vivent et se reproduisent les dernières tortues cistudes d’Europe. Cette espèce est protégée et en voie de disparition.

J’ai le privilège de pouvoir vous faire visiter le nouveau chai, au détour de quelques photos.

La cuverie du nouveau chai Uby.

La benne à raisin.

L’embouteillage.

La Palettisation.

Le stockage.

La dégustation.

Les vignes de Uby ainsi que l’ancien domaine où sont toujours élevés les Bas-Armagnacs.

Le lac d’Uby.

Derrière les arbres sur la hauteur,

Le domaine Uby.

En contre-bas se trouve le lac.

Carcassonne, Les couloirs de l’inquisition.

Samedi 12 mars (suite),

Une des curiosités de Carcassonne, hors la cité en elle même, c’est son exposition sur l’histoire de l’inquisition.

Au moyen-age le catharisme atteint Carcassonne qui aura un grand nombre d’adepte, la ville devient terre d’hérésie au yeux du pape Innocent III. En conséquence la cité subira les feux de la croisade. Un tribunal d’inquisition est installé dans la ville en 1234, confiée aux ordres dominicains et franciscains, la population comparaît quand cela est nécessaire devant ce tribunal religieux.

Le grand inquisiteur en entretien, ainsi que les écrits de l’inquisition.

La pression constante et méthodique de l’inquisition aura raison des réseaux de fidélité au catharisme. Réduits à la clandestinité les cathares fuient vers la Catalogne et la Lombardie, aussi les registres de l’inquisition ne mentionnent plus que quelques foyers dans les Corbières.

L’arrestation puis le bûcher en 1321 à Villerouge-Termenès mettra un terme définitif à l’histoire des communautés cathares dans le midi.

En image, je vous adjure de me suivre dans les couloirs des châtiments et tortures de l’inquisition.

Une méthode pour faire avouer,

même ce que l’on ne sait pas !

Dur métier que celui de tourmenteur, la “questionnette” fût éprouvante pour le bourreau !

Les couloirs de l’inquisition, à l’intérieur des geôles de l’inquisition.

Un costume,

fort inconfortable !

La roue,

tristement célèbre.

Il a avoué faire “commerce avec le malin”,

sentence est rendue !

De l’autoroute on aperçoit

la fabuleuse cité.

Carcassonne.

Samedi 12 mars,

« Il mourût à moitié chemin,

Il n’a jamais vu Carcassonne ! »

Extrait de la chanson Carcassonne interprétée par Georges Brassens,

Cela résume effectivement l’envoûtement que procure cette cité.

Il faut la voir, de près, en ses murs, ou de loin, de ses vignes mais il faut voir Carcassonne.

Je pourrais en faire des pages, mais cela serait encore trop bref, les images parleront pour un instant au fil de quelques photos.

Je vous propose un voyage dans un autre temps, car il faut voir Carcassonne !

Vue de son vignoble, vraiment il faut voir Carcassonne.

Minervois, Domaine Pujol-Izard.

Vendredi 11 mars (suite),

Je quitte le littoral méditerranéen pour remonter vers les collines et les vallons du Minervois au domaine Pujol-Izard.

Pujol-Izard c’est l’union de deux familles vigneronnes qui ont décidé dans le cadre d’une expansion et d’un passé commun d’unir leur forces. Leur domaine est représentatif des gammes de vins du minervois, trois générations à l’heure actuelle sont au coude à coude pour le travail journalier, c’est la force des jeunes avec l’expérience des anciens. D’ailleurs une jolie phrase émane de ce domaine : « Nos anciens, des gens qui savaient rire, s’amuser, mais avant tout compétents et travailleurs, toujours de bons conseils, et viscéralement attachés à leur vignoble ».

Pour cette famille le travail est le socle de la qualité, chaque étape est minutieusement effectuée et vérifiée, chaque personne affectée à un poste maîtrise les astuces du métier. L’équipe est petite aussi chacun est complémentaire de l’autre, les décisions concernant la vigne, les vins, le matériel, l’organisation se font tous ensemble. Ainsi le domaine bénéficie du savoir et d’idées nouvelles pour préparer l’avenir dans la sérénité et la régularité pour assurer le caractère des vins de ce domaine.

Pour ma part je suis accueilli par le patriarche, Monsieur Pujol. Il me fait découvrir ses cuvées, ses millésimes et je suis conquis par tant de rigueur qui font des vins d’exceptions. Un véritable état d’esprit se dégage de ces vins, une culture raisonnée, réconciliée avec la nature donne forcément un vin de grande qualité.

Le Languedoc, La Clape,

Vendredi 11 mars,

Je quitte Tautavel par la montagne en me promettant d’y revenir pour me diriger vers Narbonne, plus exactement à Saint-Pierre La Mer en Languedoc, en appellation La Clape.

La Clape est un massif naturel classé situé au bord de la méditerranée, le vignoble ayant pris son nom pousse entre ce massif calcaires et la mer.

L’histoire viticole de La Clape remonte à 2000 ans quand Jules César offre le massif à ses meilleurs légionnaires, ils y plantèrent de la vigne et exportèrent leurs vins d’est en ouest. La viticulture perdure au fil des siècles quand le Languedoc est géré par les baillys d’Anglès de 1226 jusqu’à la révolution. Ce fût Barthélémy Etienne d’Anglès qui reprit le domaine après la révolution.

Je découvre donc le domaine du Château d’Anglès et leur vin d’ Appellation Languedoc La Clape Controlée. Après dégustation Je sélectionne un rouge. Ce vin est né d’un assemblage de Syrah pour le fruit, de Grenache Noir pour le velouté et de Mourvèdre pour la structure, cet assemblage donne un vin expressif, fruité et gourmand, un vin d’une grande qualité où se mêle personnalité et élégance.

Je quitte le Château d’Anglès en longeant le littoral par Narbonne où en cette saison les parkings et les plages sont déserts.

Ma charmante photographe,

Sur la plage abandonnée…..

De plus une certaine tramontane,

Nous rappelle qu’ici aussi il ne fait pas toujours chaud.

Côtes du Roussillon, Tautavel,

Jeudi 10 mars (suite),

Quittons la côte Vermeille pour nous enfoncer dans l’arrière pays Catalan, vers Tautavel.

Tautavel où j’ai toujours plaisir à retrouver Monsieur Fontanel et ses vins mais aussi ce joli village où commence l’aventure de l’homme.

Cet homme il a 450 000 ans et c’est l’un des plus vieux européens retrouvé à ce jour dans le Caune de L’arago. La présence de chasseurs nomades est reconnue régulière sur ce site qui domine la plaine de Tautavel, de 680 000 à 380 000 ans avant notre ère.

Ne vous méprenez pas,

L’homme de Tautavel,

N’est pas celui que l’on pense !

Mais Tautavel est aussi un village patrimoine dans la typicité de ses habitations, par sa quiétude, par ses gorges de calcaire encaissées, par l’aridité de son climat, par la saveur que produit son terroir.

Tautavel, Un village patrimoine.

A revenir sur le domaine Fontanel, prenons trois exemples de vins produits par ce même domaine :

Côtes du Roussillon Tautavel (rouge) : Il affiche de beaux tanins, solides sur les sols schisteux et argilo-calcaire mais avec beaucoup de souplesse et de finesse. Il développe un bouquet intense et complexe de fruits rouges. Les cépages principalement employés sont la Syrah, le Grenache Noir, et le Carignan.

Côtes du Roussillon Tautavel (blanc) : Issus des cépages Malvoisie et Grenache Blanc, ils sont dans la typicité Catalane, pleins de puissance mais finement floraux, avec une belle matière et de l’élégance. Ils accompagnent parfaitement des poissons en sauce, des viandes blanches mais aussi des fromages puissants de goût.

Rivesaltes Ambré : Il puise son excellence sur des sols pauvres, caillouteux, très secs. Avec 100% de Grenache Blanc pour ce vin, la robe est dorée et soutenue sur des arômes de fruits secs et de torréfaction. A déguster et à apprécier en bonne compagnie dans un cadre chaleureux.

Le Maury : C’est le délice des amateurs de chocolat, il doit son caractère au Grenache Noir, d’un beau rouge profond tirant sur l’acajou, il évoque les épices, les fruits macérés ou confiturés pour finir sur la fraîcheur mentholée du poivre et du pistachier.

Monsieur Fontanel, ses vieilles “futailles”, son savoir-faire sur des sols complexes.

La soirée à Tautavel, je relie mes notes “dégustatives” dans la quiétude d’une vieille bâtisse.

En quittant ce village, des paysages arides et généreux (au fond le Canigou).

Collioure.

Jeudi 10 mars,

Au petit matin Je quitte avec regret la paisible cité de Cordes sur Ciel, ses remparts chargés de notre histoire de France nous saluts au dernier virage, pour rejoindre l’autoroute qui nous mèneras à Collioure.

A l’approche du pays Catalan nous apercevons sur notre droite le massif du Canigou encerclé de brumes et de nuages, pour descendre vers notre gauche sur la Côte Vermeille.

Dans les nuages et les brumes,

apparaît le “Canigou”.

La Côte Vermeille.

Nous traversons des paysages de vignobles arides, avec en toile de fond la méditerranée d’un bleu d’azur, pour nous poser à Collioure.

Des vignobles arides et inaccessibles à la machine.

Le nom de ce charmant port méditerranéen, a donné son titre à une appellation d’origine contrôlée depuis le décret du 3 décembre 1971. L’appellation Collioure couvre le même terroir que celui de l’appellation Banyuls et il regroupe les quatre communes de Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer et Cerbères.

Collioure, un charmant port méditerranéen.

Les Collioure rouges assemblent principalement Grenache Noir, Mourvèdre et Syrah, le Cinsault et le Carignan entrant comme cépages accessoires. Issus de petits rendements, ce sont des vins colorés, chaleureux, corsés mais à la fois très élégants. Issus du soleil et de la montagne , le Collioure est un grand vin rouge ardent. Les collioure blancs eux font la part belle aux Grenaches Blanc et gris qui sont produits depuis le millésime 2002, les blancs de Collioure sont à l’image du pays, ils sont lumière, parfum et chaleur.

Le Domaine Madeloc, je suis accueilli par Elise.

Le Domaine Madeloc, des vins ardents, de chaleur, de parfum, de lumière.

Dans la cour derrière le chai, “mûrissent” les Banyuls à Elise.

Encore des arômes, des parfums, de soleil, de qualité, de travail, de nature.

Les poules à Elise au milieu du Banyuls. Une poule prend la pose.

Les chais de la Côte Vermeille, ce n’est qu’un au revoir.

Cordes sur Ciel.

Mercredi 9 mars suite,

La cité médiévale de Cordes sur Ciel dans le Tarn, village élu en 2014 village préféré des français.

Bastide construite en 1222 et qui s’inscrit dans l’histoire dès la fin des combats de la croisade des albigeois. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et reloger des populations ayant tout perdu, de plus la bastide de Cordes est un verrou militaire qui barre la vallée du Cérou.

Les deux premières enceintes fortifiées sont construites dans un délai de sept ans, en 1229 date du traité de Paris, Cordes est prétendue être une place des Albigeois.

Les habitants participent à la construction, les murs sont bâtis avec une pierre calcaire locale, plus tard des briques et des pierres provenant de carrières plus lointaines sont utilisées, l’habitation comprenait une maison donnant sur la rue et un petit jardin sur l’arrière. Un atelier tisserand de religieux cathares est avéré dès 1226 suite à des interrogatoires de l’inquisition, Cordes a attiré cette population victime du conflit qui s’achève.

En 1370 Cordes devient terre de France lorsque le comté de Toulouse est rattaché à la couronne de France.

Les artisans installés à Cordes profitent de l’essor économique dû à une grande période de paix, les familles décident de montrer leurs richesses et commence la construction de maisons de style gothique, ces demeures confortables datent du XIIIème et XIVème siècle, son âge d’or dure jusqu’au XVIème siècle avec au moins 5500 habitants.

Cordes résiste à l’inquisition jusqu’en 1312, date de son appartenance officielle à l’église catholique romaine, les guerres de religion du XVIème siècle ne font subir que peu de dommage à Cordes.

Napoléon III demande un inventaire du patrimoine architectural français, le village sera alors cité. Vers le XXème siècle des artistes découvrent Cordes et lui permettent à nouveau de s’éveiller.

« A Cordes tout est beau même le regret » disait Albert Camus en 1950. Le village devient officiellement Cordes Sur Ciel en 1993.

Quelques vues de Cordes.

Gaillac, Le Château Bourguet.

Mercredi 9 mars (suite).

Je quitte Fronton après un repas dans un endroit que j’aime à mentionner, il est vrai que je m’arrange toujours pour être à midi à Fronton. Il y a là, sur la grande place à côté de la mairie, le restaurant bar « Les Glycines », en quelques mots je vous présente les lieux, un accueil plein de soleil, du sourire à revendre, des assiettes de « rugbyman », un prix défiant toute concurrence, des plats « réellement» cuisinés, mijotés avec des produits frais, un panel de plats du jour comme on en fait plus, de plus « Les Glycines » est ouvert tous les jours et toute l’année. Il faut souligner le mérite.

Je referme la parenthèse sur l’arrêt obligatoire en ces lieux, pour filer vers d’autres plaisirs, vers Gaillac, plus exactement à Vindrac-Alayrac où je retrouve avec joie une charmante famille et ses vignes.

La famille Borderies du Château Bourguet et leurs Gaillac.

Le Vignoble de la famille Borderies s’étend sur 21,50 hectares, cette exploitation familiale cultive la vigne depuis quatre générations avec la même passion. La propriété est située en coteaux exposés sud-est, face à la Cité Médiévale de Cordes sur Ciel qui se trouve à sept kilomètres, d’ailleurs du vignoble de cette famille m’apparaît la cité.
Le terrain est argilo-calcaire et très caillouteux, la moyenne d’âge des vignes est de 40 ans.
Ce sont les terres les plus au nord de l’aire AOC Gaillac.

Je retrouve dans leurs vins le savoir faire,

la qualité du travail raisonné,

et la passion d’un métier,

j’en sélectionne quelques uns dont je vous donne la primeur.

Ils sont au sommet avec leur Gaillac rouge 2012 :

60% Braucol, 25% Syrah et 15% Cabernet-Sauvignon composent un vin d’une remarquable typicité. D’un rouge profond, bien ouvert sur un nez qui associe des arômes intenses de fruits rouges frais aux épices. Souple et parfaitement équilibré, le palais se révèle franc en attaque, ample, charpenté, élégant, les tanins fins et soyeux poussent loin la finale soulignée d’un trait de poivre noir.

Ils sont remarquables avec leur Gaillac doux 2012 :

Pour le cépage c’est un100% len de l’el (en occitan) qui se traduit par loin de l’œil, tout en finesse aromatique le nez est marqué par des notes de fleurs blanches, de brioche, de miel, d’une magnifique ampleur en bouche, associant nervosité et gras, il pousse loin ses atouts avec une longueur d’une extrême douceur.

Ils sont accueillants avec le Gaillac Rosé 2014 :

Sur un assemblage de 60% Braucol, 20% Duras, 20% Syrah, ce rosé est très plaisant. D’un nez de fruit frais, sur une bouche vive, fruitée et gourmande, une pointe d’épice sur la finale lui confère un sérieux caractère.

Les vignes du Château Bourguet, en toile de fond la cité médiévale de Cordes Sur Ciel.

Fronton, le Cépage Négrette.

Mercredi 9 mars,

je quitte Cahors de bon matin pour descendre sur Fronton, plus exactement au Domaine de Lescure. Dans un précédent voyage je vous avais déjà entretenu sur ce domaine, cette fois-ci, je vous convie à découvrir un cépage qui caractérise si bien les vins du Frontonnais, le cépage « Négrette ».

Les vins du Domaine Lescure, du pur Syrah au 100% Négrette, que de découvertes.

Au VIème siècle on trouve des écrits sur un cépage noir du nom de « Mavro » (en grec ; noir) qui est cultivé dans cette région.

Au XIIème siècle on le retrouve sous le nom de « Négret ». Le cépage Négrette se fixe dans les départements du Tarn, de Haute-Garonne ainsi que dans le Tarn-et-Garonne d’où il a disparu aujourd’hui. On le mentionne dans le vignoble de Fronton et Gaillac et lors de son accession à l’A.O.C seul le Fronton le garde dans ses vinifications.

Il devient le cépage principal du Frontonnais depuis le décret du 20 avril 1982, à raison de 50 à 70% dans l’assemblage. Ce cépage est donc cultivé majoritairement au nord de Toulouse, il donne des vins rouges puissants, colorés, aromatiques dont le fruité s’accompagne de notes de violette et de réglisse. Les rosés sont francs, vifs et fruités.

Il est vinifié seul ou assemblé à une où plusieurs variétés qui sont les suivantes : Syrah, Côt, Cabernets, Fer-Servadou et accessoirement Gamay.

L’histoire relate que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem rapportèrent des croisades le « Mavro » (futur Négrette) de Chypre, mais rien n’atteste cette légende.

La “Négrette” s’observe………..

La “Négrette” se goûte……………

La “Négrette” s’échange……….

Puis d’autres vins……

Pour revenir toujours…..

A Fronton……

Dans la joie et la “Négrette”.

Cahors, le Pont Valentré.

Mardi 8 mars (suite)

Suite à ma visite du domaine de la Bérengeraie, je file sur Cahors.

Je ne peux pas rater le symbolique Pont Valentré de Cahors dont je vais vous dresser le portrait.

Monument emblématique de Cahors, le Pont Valentré classé au titre des monuments historiques, est le pont fortifié médiéval le plus complet et le plus représentatif de France.

En 1306 les consuls de Cahors décident de la construction d’un pont au lieu-dit « Valendres ». La première pierre est posée en 1308 tandis qu’en 1309 Philippe Le Bel autorise de percer une nouvelle rue reliant le pont à la ville. En 1345 le tablier de cet ouvrage est praticable mais les tours ne sont achevées qu’en 1380 en pleine guerre de 100 ans.

Les berges vu du pont.

Depuis à diverses époques le pont fait l’objet d’entretiens réguliers, pourtant c’est en 1870 qu’il est restauré. A cette occasion l’architecte fait sculpter un petit diable au sommet de la tour centrale, un clin d’œil à la légende affirmant que le diable aurait apporté son concours à l’architecte pour achever l’ouvrage.

En effet désespéré de la lenteur des travaux, l’architecte sollicite l’aide du diable en contrepartie de son âme. Mais lorsque le pont est presque terminé, l’architecte convoque le diable en lui ordonnant de remonter de l’eau à l’aide d’un tamis en haut de la tour centrale, pour gâcher la dernière pierre de l’édifice, bien entendu malgré ses efforts le diable n’y parvint pas, ainsi il ne pût donc achever l’ouvrage, en conséquence l’architecte lui pût sauver son âme.

Depuis, le diable furieux d’avoir était dupé, revient chaque nuit arracher la dernière pierre du pont que les maçons ont mis en place la veille.

Cahors, Le pont Valentré.